tag:blogger.com,1999:blog-9183036915754804402024-03-14T00:31:20.570-07:00Le blog de la 1ere année de prepa ENSD1 de l'ENCUnknownnoreply@blogger.comBlogger17125tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-30483825751321901552010-02-06T13:43:00.001-08:002010-02-06T13:47:36.736-08:00Un proces équitableVoici un petit podcast sur le proces équitable par Serge Guinchard professeur à Assas<div>(bon... c'est assez long mais ça passe tout seul avec des chips et un coca)</div><div><br /></div><div style="text-align: center;"><a href="http://www.savoirs.ens.fr/diffusion/audio/2002_01_12_guinchard_01.mp3">Podcast</a></div><div style="text-align: center;">source: site de l'Ens Paris</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;">Voici une video sur <a href="http://www.diffusion.ens.fr/video_stream/2009_10_02_lamy.mov">l'OMC</a> de M. Pascal Lamy (vraiment longue je l'ai pas regardée en entier encore mais si y'a des courageux...)</div><div style="text-align: center;"><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-30086158971531140682010-01-12T11:29:00.000-08:002010-01-12T11:50:38.091-08:00Recapitulatif des collesVoila je vais vous renvoyer un mail pour vous donner les codes <div>Les sujets de colles... Vous pouvez ajouter des sujets que vous soyez du groupe 1 ou 2 (comme ca plus de problème)</div><div><span class="Apple-style-span" style="font-family:Verdana;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"><br />Droit Commercial:<br /><br />Les libertés économiques communautaires<br />La liberté d'établissement<br />L'article 6 de la CEDH<br />L'article 6 de la CEDH et le droit commercial<br />La loyauté dans le droit commercial<br />La liberté d'établissement<br />Les juridictions du droit commercial<br />L'évolution du droit commercial (sens législatif)<br />La liberté individuelle et l'article 6 de la CEDH<br />Les droits des salariés face à l'employeur<br />Vers une disparition des juridictions commerciales?<br />Le consommateur<br />La loyauté dans les pratiques commerciales<br />L'internationalisation du droit commercial<br />Le secret en droit commercial<br />Les juridictions commerciales<br />Les tendances modernes du droit des affaires<br />Le consommateur<br />L'intervention administrative en droit commercial<br />La commercialité par la forme<br />Les usages commerciaux<br />Les sociétés unipersonnelles commerciales<br />La commercialité selon l'objet<br />Les sociétés de capitaux<br />La commercialité des sociétés par la forme<br />La codification du droit commercial<br />La société unipersonnelle<br /><br /><br />Economie:<br /><br />Peut-on parler d'une école classique de pensée économique?<br />La monnaie et les classiques<br />L'économie à long terme<br />La théorie de la valeur<br />La loi de Say<br />Le rôle de la monnaie chez les classiques<br />La croissance économique: un processus sans limites?<br />La loi des débouchés<br />Des classiques aux néoclassiques: continuités et ruptures<br />L'équilibre du consommateur<br />La valeur chez les classiques<br />La théorie de la valeur pour Walras<br />Les théories de la valeur<br />Le producteur<br />L'équilibre du consommateur<br />Revenu et consommation<br />Prix, consommateur et revenu<br />Les défaillances du marché<br />Le consommateur<br /><br /><br />Droit Civil:<br /><br />Le fait juridique<br />L'absence et de la disparition<br />L'effet immédiat de la loi<br />Les droits patrimoniaux<br />Application de la loi dans le temps<br />Actes et faits juridiques<br />Identification de la personne physique<br />La nationalité<br />L'individualisation de la personne<br />Le revirement de jurisprudence</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style="font-family:Verdana, serif;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;">Les controles de constitutionnalité.</span></span></div><div><span class="Apple-style-span" style=" ;font-family:Verdana;font-size:13px;"> </span></div>Unknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-8129622067907964562009-12-07T22:13:00.000-08:002009-12-07T22:15:33.679-08:00Colles<a href="http://docs.google.com/View?id=dgbxmbs6_4dnzf56hj">Texte des colles d'entretien pour le 11 décembre bon courage</a>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-89266661534663762712009-11-27T03:07:00.000-08:002009-11-27T03:11:56.616-08:00Extrait du blog de maitre EolasJ'étais mort de rire en lisant ça, tout en révisant pour un sujet qui risque surement de tomber (étant donné l'actualité plus que brulante) au concours blanc donc voici un petit document de plus...<div>Si vous avez le temps, lisez <a href="http://www.maitre-eolas.fr/post/2009/11/22/Les-gardes-à-vue-sont-elles-illégales">cet article</a> en regardant M6 Replay (zone interdite du 22 Novembre), c'est très instructif sur la procédure pénale...</div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-22750395766574724012009-11-21T02:53:00.000-08:002009-11-21T02:55:03.417-08:00Fiche de lecture TD Intro au droit: Le dualisme juridictionnel<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Fiche de lecture Le dualisme juridictionnel en France.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Il existe des opinions opposées quant au caractère essentiel de la division juridictionnelle française. Roland Drago et Marie Anne Frisson Roche par exemple s’oppose à cette division à l’inverse de Bernard Stirn. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Il faut rappeler que cette division est due d’une part à l’édit royal de St Germain en Laye de 1641 et à la loi du 16 et 24 Aout 1790 qui affirme le principe de séparation des autorité administratives et judiciaires. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Selon Gregoire Bigot, la répartition des compétences au 19<sup>ème</sup><span style="mso-spacerun: yes"> </span>est l’histoire d’un affrontement entre l’autorité administrative et judiciaire. Exemple l’arrêt Blanco (Ccass.) contre l’arrêt Rotschild (CE). </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Selon Benoit Plessix de nombreux emprunts au droit civil ont été opéré par le juge administratif pour combler les lacunes du droit administratif et amélioré la situation des administrés. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">On simplifie souvent cette division de la sorte : le juge administratif applique le droit public dont il est l’auteur, le juge judiciaire, applique le droit privé. La réalité est plus complexe notamment à cause d’un jeu d’influence entre les deux ordres. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Cette influence est notée par Gaudemet pour qui le juge administratif devient peu à peu un juge de droit commun (judiciaire). </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">L’influence du droit communautaire est aussi grande, des lois (8 février 1995 et 30 juin 2000) ont réformé la justice administrative. Le juge administratif se voit accordé de nouveaux pouvoirs, il peut intervenir directement auprès des administration et se prononcé en référé dans l’urgence. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le droit communautaire ignore souvent la distinction entre personne privée et publique. Le procès équitable peut poser problème en administratif.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le dualisme français comporte des inconvénients :</span></p> <p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><span lang="FR" style="mso-ascii-font-family:Cambria;mso-fareast-font-family:Cambria; mso-hansi-font-family:Cambria;mso-bidi-font-family:Cambria;"><span style="mso-list:Ignore">-<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></span><span lang="FR">l’incertitude de la répartition des compétences.</span></p> <p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><span lang="FR" style="mso-ascii-font-family:Cambria;mso-fareast-font-family:Cambria; mso-hansi-font-family:Cambria;mso-bidi-font-family:Cambria;"><span style="mso-list:Ignore">-<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></span><span lang="FR">Le risque de ralentissement</span></p> <p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><span lang="FR" style="mso-ascii-font-family:Cambria;mso-fareast-font-family:Cambria; mso-hansi-font-family:Cambria;mso-bidi-font-family:Cambria;"><span style="mso-list:Ignore">-<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></span><span lang="FR">Des contrariétés de jurisprudence</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le refus de la dualité exprime un certain néolibéralisme qui rejette la puissance étatique.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Finalement c’est la distinction droit privé droit public qui est remis en cause. Par le biais d’emprunts, le particularisme du droit administratif s’est érodé. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Notre système n’est cependant pas obsolète en témoigne le pouvoir d’encadrement offerts aux juges administratifs par les réformes de 1995 et 2000.</span></p> <!--EndFragment-->Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-24765713344438971352009-11-17T06:51:00.000-08:002009-11-17T06:55:29.072-08:00Textes de la colle d'entretien du 13 Novembre<div style="text-align: center;"><a href="http://docs.google.com/View?id=dgbxmbs6_3fsx5gmfj">Ici</a></div>Vous pouvez poster en commentaire vos propositions de plan, remarques intéressantes...<div><br /></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-20532460742279223222009-11-09T07:32:00.000-08:002009-11-09T07:38:11.726-08:00Fichage Ardant Histoire constitutionnelle de la FranceVoila le fighage qu'on du titre 1 sur les institutions françaises du Ardant, à l'origine du devoir d'été. Ce n'est plus trop d'actualité mais on ne sait jamais, ça peut toujours servir par rapport à ce qu'on voit à la fac, surtout en TD. Bonne lecture (bon courage !).<br /><br />L’histoire constitutionnelle de la France<br />581. Des siècles de monarchie ont dégagé les lois fondamentales du royaume. A la fin du XVIIIème siècle, le pouvoir n’est plus absolu mais les sujets ne sont pas acteurs de la vie politique.Charnière en 1875 : un bon nombre d’éléments de notre tradition constitutionnelle sont en places.En 1879 : avec la Révolution, il y a une rupture, et aussi l’instauration d’ordre et de principes nouveaux.<br /><span style="color:#ff0000;">Chapitre 1 è Avant 1875</span><br />585. Il y a 9 Constitutions de 1791 à 1875. L’instabilité découle de la grosse rupture due à la Révolution, on met beaucoup de temps à sortir de l’Ancien Régime et les mentalités évoluent lentement.Les Constitutions ont évolué en fonction des circonstances et du rapport de force.<br /><span style="color:#666600;">Section 1. L’Etat<br /></span>586. Un certain nombre de caractères de l’Etat français sont fixés en 1875.<br /><span style="color:#000099;">§1. L’Etat unitaire<br /></span>587. La France était un état unitaire pour les monarques. Cela a été réaffirmé par les Jacobins sous la Révolution, il y a une centralisation poussée.Paris tient un rôle prédominant jusqu’en 1848 (ou apparait le Suffrage universel)<br />§2. L’Etat républicain<br />588. Après l’exécution de Louis XVI en 1792, la monarchie ne trouve plus de légitimité.La République s’organise peu à peu, mais les Français ont du mal à se faire à un Gouvernement anonyme (dont les membres ne sont pas issus de familles connues etc. …) et se remettent facilement, en période de crise, sous la domination d’un sauveur, d’un chef.<br />§3. L’Etat démocratique<br />589. De 1789 à 1875, il n’y a pas eu beaucoup de Gouvernements démocratiques. Mais l’idée selon laquelle la légitimité doit venir du peuple progresse dans les esprits, et est acquise en 1875.L’Etat doit assurer la sécurité de la Nation : en cas de défaite militaire, le régime politique disparait aussi.<br />A. Le suffrage universel<br />590. Le suffrage universel est introduit rapidement en 1792 mais n’est pas beaucoup suivi, il ne s’acclimate pas jusqu’en 1848. (L’idée passe mais n’est pas appliquée pendant longtemps).<br />B. La démocratie représentative<br />591. La démocratie est représentative, la procédure est semi-directe, mais le référendum, appelé plébiscite, est plus ou moins contrôlé.<br />C. Les droits du citoyen<br />592. Les droits de l’individu, posés par la Déclaration universelle des Droits de l’Homme et du citoyen ne sont jamais remis en cause (même s’ils ne sont pas toujours respectés dans les différents Empires). La démocratie française est pluraliste (choix entre différents candidats aux élections).<br />Section 2. Les institutions<br />593. Après la Révolution apparait la volonté d’avoir une Constitution écrite. Mais on verra qu’elle changera si souvent à partir de cette période qu’elle n’atteindra pas le caractère sacré.<br />§1. La séparation des pouvoirs<br />594. La DDHC précise l’importance de la séparation des pouvoirs. On cherche à affaiblir l’exécutif (peur d’un monarque), et le régime parlementaire est apprécié.<br />A. Le refus du régime d’assemblée<br />595. Le régime d’assemblée a été lié, dans les esprits, aux désordres de la Convention, donc n’est plus aimé.<br />B. L’attirance pour le modèle parlementaire<br />596. Le modèle parlementaire est plus apprécié qu’un modèle présidentiel, car- on se méfie de la confusion des pouvoirs et du régime d’assemblée- un problème se pose si la séparation est trop stricte (conflits entre exécutif et législatif qui mène à l’immobilisme)- il semble plus apte à une organisation rationnelle des institutions.Il se réalise progressivement de 1814 à 1848 (Louis XVIII), mais n’est consacré qu’en 1870.<br />C. Le mythe de la loi<br />597. La loi est l’expression de la volonté générale, elle est souveraine et ne peut être contrôlée.Il n’y a pas d’autorité supérieure à la loi (selon la Constitution de 1791).Cela entraine donc l’absence de contrôle de la constitutionnalité d’une loi, et interdit aux juges d’interpréter la loi.<br />§2. Le bicaméralisme<br />598. Le bicaméralisme domine cette période. C’est une règle de la sagesse politique (instauré de 1795 à 1875, sauf en 1848 mais déboires).<br />Chapitre 2 è La IIIème République<br />600. La IIIème république dure de 1875 à 1940, elle marque les institutions et les mœurs politiques.<br />Section 1. L’élaboration de la Constitution de 1875<br />601. La période de transition nous instruit beaucoup, et les institutions se sont mises en place avec prudence.<br />§1. Le contexte historique<br />602. En 1870, l’Empire s’incline contre la Prusse. Un Gouvernement de défense nationale est mis en place, ainsi que l’Assemblée Nationale, présidée par Thiers (que l’on nomme Président de la République). Il signe la paix (traité de Francfort, 1871).Il démissionne en 1873 car il a été mis en minorité.On met en place un régime provisoire.Il y a une forte opposition entre les monarchistes et les républicains, et le choix n’est pas fait de 1870 à 1873.<br />§2. La rédaction de la Constitution<br />603. La Commission des Trente remet son rapport en 1875, et l’amendement dépose par Wallon tranche : il s’agit d’une République. Le régime est bicaméral. Le texte est adopté à 353 voix contre 352.3 lois constitutionnelles sont votées, et forment la Constitution. Il s’agit d’une Constitution procédurale et de compromis.<br />Section 2. Les institutions<br />604. Les lois constitutionnelles de 1875 instaurent une République parlementaire, alors qu’on n’avait connu jusqu’ici que des monarchies parlementaires.<br />§1. Le Parlement<br />605. Le Parlement est bicaméral (concession faite pour les monarchistes).<br />A. Les Chambres<br />1. La Chambre des députés<br />606. Elle est élue au suffrage universel direct pour 4 ans, mode de scrutin majoritaire uninominal à 2 tours. Elle a comporté de 523 à 624 députés.<br />2. Le Sénat<br />300. Il est composé de 300 membres. 75 sont nommés à vie en fonction de leurs talents et intelligence. Les autres sont élus par scrutin indirect, basé sur les départements. Ils sont élus pour 9 ans, et renouvelés par tiers tous les 3 ans. L’âge d’éligibilité est fixé à 40 ans.<br />B. Attributions<br />608. S’il s’agit normalement d’un bicaméralisme égalitaire, en réalité il est plutôt favorable au Sénat.Le Parlement vote la loi, puis système de navette entre les Chambres.Les 2 Assemblées peuvent renverser les Gouvernement.Le Sénat a une fonction de Cour de justice, il juge les attentats contre la sécurité de l’Etat et peut juger le Président durant son mandat.Le Sénat ne peut être dissout.<br />§2. L’exécutif<br />609. L’exécutif est représenté par le Président de la République et le Cabinet.<br />A. Le Président de la République<br />1. Désignation<br />610. Le Président de la République est élu au scrutin secret, à la majorité absolue des suffrages par la Chambre des députés et le Sénat rassemblés en Assemblée Nationale.Son mandat est de 7 ans.<br />2. Attributions<br />611. Les pouvoirs du Président de la République sont très larges. Il est le chef de l’Etat et de l’exécutif.Il représente la France dans les relations internationales, et est le chef des Armées.Il est à l’initiative des lois, les promulgue, et veille à leur exécution.Il est donc titulaire du pouvoir réglementaire.Il nomme les ministres, peut dissoudre la Chambre des députés, avec l’accord du Sénat.Il faut que les Assemblées soit d’accord pour qu’il puisse déclarer la guerre.<br />3. L’irresponsabilité<br />612. Le Président de la République est irresponsable : tout ce qu’il fait doit être contresigné.<br />B. Le Cabinet<br />613. Les ministres sont nommés par le Président de la République. Il y a un Président du Conseil.Les ministres sont solidairement responsables devant les deux assemblées.<br />§3. Le fonctionnement du régime<br />614. Il s’agit du premier régime démocratique qui tient dans le temps, malgré de nombreuses tensions.<br />A. Le passage au parlementariste moniste<br />615. Les Républicains transformèrent le régime en un parlementarisme moniste.<br />1. La crise du 16 mai et la Constitution Grévy<br />616. Il y a eu des mésententes entre le Président Mac-Mahon, monarchiste, et la Chambre des Députés, majoritairement républicaine, et donc beaucoup de renversements.Le sénat devient à son tour majoritairement républicain, Mac-Mahon démissionne.Il est remplacé par Grévy, et à partir de ce moment, le Président s’effacera + devant les assemblées.<br />2. Les conséquences de la crise<br />617. La crise a beaucoup pesé.<br />a) Le parlementariste moniste<br />618. Le Gouvernement n’est plus responsable devant les chambres.<br />b) La désuétude du droit de dissolution<br />619. En souvenir de la crise et des dissolutions de l’Assemblée par Mac-Mahon et leurs résultats, le Président ne dissout plus la Chambre. Il y a donc un gel du moyen d’action de l’exécutif sur le législatif.<br /><br />c) La stabilité de la Constitution<br />620. On ne voit pas beaucoup de modifications de la Constitution, les seules apportées n’ont pas une grande importance : - suppression des sénateurs membres à vie- modification des règles de désignation des sénateurs- La forme républicaine du Gouvernement ne peux être révisée- en 1879, adoption de la Marseillaise.<br />B. De la primauté des Assemblées au renforcement de l’exécutif<br />621. La suprématie passe de l’exécutif au Parlement.<br />1. La primauté du Parlement<br />622. La souveraineté parlementaire s’institue.<br />a) L’effacement de l’exécutif<br />623. – Un chef de l’Etat effacéLe Président du Conseil est un chef du Gouvernement faible.Le chef de L’Etat est mis à l’écart ; il ne préside plus le Conseil des ministres, il perd l’initiative …Il choisi juste la personne qui fera le Gouvernement.<br />- Un Gouvernement affaibli face au ParlementLe Gouvernement ne peut plus dissoudre les Chambres.Les Chambres sont maîtresses de leurs ordres du jour.Beaucoup de Gouvernement sont renversés par la Chambre des Députés.Le pouvoir est ainsi confisqué par le Parlement.<br /><br />b) L’instabilité gouvernementale<br />624. On verra 104 Gouvernements entre 1871 et 1940, mais il y a pourtant une stabilité ministérielle (les ministres renversés reviennent à un autre poste).<br />c) Une administration qui gouverne<br />625. Le Gouvernement ne peut pas gouverner, car le Parlement l’en empêche en le renversant, mais ne prend pas pour autant sa place.C’est alors l’administration qui prend le pouvoir ; l’Etat est efficace grâce aux services.<br />d) Recours aux décrets-lois<br />626. Le recours aux décrets-lois est fait pour être plus efficace.Voici la procédure : - Le Parlement vote une loi de pleins pouvoirs (habilitation)- La période durant laquelle la loi s’applique est limitée, son domaine est précisé- Les décrets-lois sont soumis à la ratification du Parlement.<br />2. Le révisionnisme constitutionnel ou la contestation de la souveraineté parlementaire<br />627. On commence à se prononcer sur des réformes constitutionnelles.<br />a) Une analyse doctrinale du Carré de Malberg<br />628. Selon l’analyse, le Parlement représente la volonté générale, or, ce n’est pas lui qui a fait la Constitution : problème.Il faut que la Constitution soit supérieure à la loi, et cette supériorité devrait être contrôlée par un juge. Le pouvoir de modifier la Constitution ne devrait pas appartenir au Parlement.<br />b) Des propositions politiques : Tardieu<br />629. Tardieu fait des propositions : - il faut rétablir la mécanique d’un véritable système parlementaire- il faut établir la procédure du référendum.<br />Chapitre 3 è La IVème République<br />630. La défaite de 1940 entraîne la chute de la IIIème République. Le Maréchal Pétain arrive au pouvoir.<br />631. Le 10 juillet 1940, on vote l’investiture de Pétain au pouvoir Constituant : c’est la fin officielle de la IIIème république.<br />632. Le régime de Vichy : tous les pouvoirs sont rassemblés, sorte de dictature à la Romaine.Il se termine en 1944 avec la libération.<br />Section 1. La genèse de la Constitution de 1946<br />633. Des institutions provisoires s’organisent jusqu’en 1946.<br />§1. Les institutions provisoires et l’élection de la Constituante<br />634. De Gaulle crée le Gouvernement provisoire de la République.Par référendum, le peuple décide de la création d’une Assemblée Constituante.Il décide aussi, par référendum, qu’en attendant, provisoirement, le régime serait Parlementaire, en chambre unique.Le président de la république et le président du conseil sont confondus ; incarnés par De Gaulle.<br />§2. L’élaboration de la Constitution<br />635. – La Constituante est élue pour 7 mois, et son projet final doit être soumis au peuple par référendum.<br />- Il y a des divisions entre les partis qui la forment, formation de 2 clans : les communistes et socialistes contre les autres.<br />- De Gaulle démissionne en 1946, à cause de l’hostilité et de l’impatience des politiques, et de la hargne des communistes.<br />A. Le projet d’avril 1946<br />636. La Commission constituée par l’Assemblée est tout de suite très divisée. Au bout de 6 mois, on adopte un texte à 309 voix contre 249.<br />1. Les institutions<br />637. – Création d’une Assemblée unique (assistée du Conseil de l’Union et du Conseil économique)- Le Président a un rôle honorifique et de représentation- Le Président du Conseil est élu par l’Assemblée Nationale, il choisit ses ministres mais doit avoir la confiance de l’Assemblée.<br />2. La nature du régime<br />638. Ses auteurs le disent proche d’un régime d’Assemblée, mais selon la lecture, le régime a plutôt un caractère parlementaire.<br />3. Le référendum<br />639. Le texte (projet de Constitution) est refusé de peu par référendum (le MRP, la droite, et les radicaux avaient fait campagne contre, et l’alliance entre communistes et socialistes fait douter la gauche).Une nouvelle Assemblée Constituante est élue en juin 1946.<br />B. Le projet de septembre 1946<br />640. L’Assemblée est composée de moins de membres de gauche que celle d’auparavant. De Gaulle, en s’exprimant, influence un peu le texte, qui est finalement adopté par référendum (mais beaucoup d’abstention, Constitution adoptée par lassitude).<br />Section 2. L’organisation des pouvoirs<br />641. La Constitution est un peu un compromis entre les rapports de force.Elle admet un Préambule qui complète et précise la DDHC.<br />§1. Le Parlement<br />642. Le régime est bicaméral, avec l’Assemblée Nationale et le Conseil de la République.<br />A. Les Chambres<br />1. L’Assemblée nationale<br />643. L’Assemblée Nationale est élue au suffrage universel direct, pour 5 ans, selon une base de départements. La représentation est proportionnelle.<br />2. Le Conseil de la République<br />644. Le Conseil de la République est élu pour 6 ans au suffrage universel indirect. Puis on retourne au même fonctionnement que lors de la IIIème république, et les membres sont à nouveau appelés Sénateurs.<br />B. Les pouvoirs des Chambres et leurs relations<br />645. Le bicaméralisme mis en place est inégalitaire.- Le Conseil de la République a bien quelques choix à faire, mais son rôle est diminué dans la procédure législative.- Réforme en 1954 : l’initiative des sénateurs est rétablie. <br />§2. L’exécutif<br />646. L’exécutif souffre de l’expérience du régime de Vichy.<br />A. Le Président de la République<br />647. – Désignation et statutIl est élu pour 7 ans par le Congrès, à la majorité absolue (nécessite souvent plusieurs tours). Les président est irresponsable : nécessité d’un contreseing.<br />- Attributions°Il préside beaucoup : le Conseil des ministres, l’Union française, le Conseil Supérieur de la Magistrature, le Comité Constitutionnel …Il est chef des Armées.° Il nomme tous les plus hauts fonctionnaires.° Il promulgue les lois, adresse des messages aux Assemblées° Il ratifie les traités internationaux.<br />Il peut présenter un candidat à la présidence du Conseil devant l’Assemblée.<br />B. Le Conseil des ministres<br />648. La Constitution consacre un titre de Conseil des ministres et non de Gouvernement.<br />1. Désignation<br />649. La désignation du ministère est compliquée, et sera modifiée en 1954.<br />a) Le système initial<br />650. – Le Président présente un candidat à l’Assemblée.- Le candidat propose un programme et sollicite l’investiture devant l’Assemblée.- S’il obtient la majorité absolue des députés, il peut composer son gouvernement.Le Président du Conseil est donc normalement un poste puissant, mais le 1er gouvernement demandera une seconde investiture, ce qui n’est pas dans l’esprit de la Constitution ; c’est un échec.<br />b) La réforme de 1954<br />651. Changements en 1954 : le gouvernement en entier (et pas que le futur président du conseil) est investi par l’Assemblée, et une simple majorité est requise.Le Président du Conseil a donc moins de pouvoir, mais ce système facilite la solution des crises ministérielles.<br />2. Attributions<br />652. Le Président du Conseil- a l’initiative des lois- est responsable de l’exécution des lois- nomme aux emplois civils et militaires (qui ne sont pas désignés par le Président)- est le véritable chef de la défense nationale (le président n’a qu’un titre protocolaire)- a un droit de dissolution- peut rassembler ses ministres lors du Conseil de Cabinet, sans la présence du président de la République.<br />3. Relations avec le Parlement<br />653. L’exécutif et le législatif cohabitent.<br />a) La responsabilité politique du Gouvernement<br />654. – Seul le Président du Conseil (et non pas les ministres) engage la responsabilité du gouvernement devant l’Assemblée.- Seule l’Assemblée Nationale peut mettre en cause la responsabilité du Gouvernement.- Le vote sur la confiance n’est réalisé qu’après un délai obligatoire de 24h.- La confiance est refusée à la majorité absolue des députés à l’Assemblée.<br />b) La dissolution<br />655. La dissolution a plutôt un rôle dissuasif.Il est dur de la mettre en œuvre : -elle ne peut pas être faite dans les 18 premiers moi de la législature- elle ne peut être faite que si 2 crises ministérielles ont lieu pendant une durée de 18 mois.<br />Section 3. Les droits reconnus par le Préambule<br />656. La Constitution est précédée d’un Préambule.Il s’inscrit dans la lignée de la DDHC, il affirme les principes de la République et les droits inaliénables et sacrés.<br />Section 4. La vie du régime<br />657. La IVème République dure peu de temps, elle sert surtout à annoncer la Vème République.<br />§1. Les causes de l’impuissance du régime<br />A. L’échec de la rationalisation du parlementariste<br />658. Il y a peu de volontaires pour constituer et présenter une équipe, c'est-à-dire pour former le gouvernement.Les gouvernements sont investis, puis très rapidement renversés.<br />B. L’absence de majorité de Gouvernement<br />659. Les communistes et les gaullistes contestent les institutions. La seule majorité susceptible de se former est au centre, où l’on retrouve de nombreux partis.<br />C. L’instabilité gouvernementale<br />660. En 12 ans, la France verra 20 ministères.<br />§2. Le bilan du régime : efficacité économique et immobilisme politique<br />661. Le bilan économique est positif, mais le régime n’est pas efficace pour lutter contre les problèmes posés notamment par l’Indochine et l’Algérie.<br />662. Une volonté de réviser la Constitution apparait, mais elle ne peut voir le jour avant l’échec total du régime en 1958.<br /><br />FIN !Unknownnoreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-88675977236678952152009-11-08T05:52:00.000-08:002009-11-08T03:51:19.493-08:00TD intro-droit Séance 1 à 3 - Atka<p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNoSpacing"><strong><u><span style="font-family:Times New Roman;"></span></u></strong> </p><span style="font-family:Times New Roman;"><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal">Salut tout le monde !</p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal">J'ai compris que le groupe B008 a besoin de récupérer le retard en TD intro droit...je ne m'attarderai pas sur les raisons lol</p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p></p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal">Voilà les cours du TD du groupe B009 depuis le début des TD jusqu'à la fiche N°3(sans le découpage des décisions de justice)!</p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal">A lundi.</p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p> </o:p></p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal">ps: vous m'excuserez pour les fautes ou les oublis.</p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNoSpacing"></span> </p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNoSpacing"><strong><u><span style="font-family:Times New Roman;"></span></u></strong> </p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNoSpacing"><strong><u><span style="font-family:Times New Roman;"></span></u></strong> </p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNoSpacing"><strong><u><span style="font-family:Times New Roman;"></span></u></strong> </p><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNoSpacing"><strong><u><span style="font-family:Times New Roman;">INTRODUCTION AU DROIT – TD</span></u></strong></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><h2 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><u><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:#008000;">SEANCE N°1 : ELEMENT METHODOLOGIQUE </span></u></h2><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Page 8</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><u><span style="font-family:Times New Roman;">Le droit : quelques extraits ou citations pour provoquer votre réflexion :<o:p></o:p></span></u></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><u><o:p><span style="TEXT-DECORATION: none"><span style="font-family:Times New Roman;"></span></span></o:p></u></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Donner l’idée principale de chaque paragraphe :</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><b><u><span style="font-family:Times New Roman;">PARAGRAPHE 1 : <o:p></o:p></span></u></b></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">L’auteur utilise une technique argumentative qui est de fournir une liste d’exemples pour démontrer que le droit se révèle dans toutes les situations. L’idée est qu’à une situation de fait correspond une situation juridique/de droit.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Ex 1: prendre l’autobus est une situation de fait, juridiquement cela se traduit par conclure un contrat avec le transporteur. Les qualifications juridiques sont l’acheteur et le vendeur qui sont retenus en fonction de la situation juridique. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Ex 2: le cambriolage d’une maison est une autre situation de fait qui correspond à la commission d’une infraction pénale et les qualifications juridique qui s’applique à cette situation juridique est le voleur, le vol et le propriétaire de la maison.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Ex 3 : Mr X donne en héritage un appartement à son fils, la situation juridique est la donation et les qualifications juridique : le donateur, l’héritier et l’appartement correspond à un bien immobilier (le bien immeuble).</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Ex 4 : la situation juridique pour un accident de voiture est la responsabilité fondée sur les accidents de la circulation, qualification juridique : la victime, l’auteur de l’accident et le véhicule. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Qui produit les règles de droit en France ?</u> : Le législateur qui les faits passer au parlement, le juge est producteur de lois (dans la jurisprudence), le pouvoir exécutif (dans la constitution c’est un pouvoir exceptionnel), la communauté européenne (le parlement, le conseil, la commission et la CEDH) et le contrat (est source règle de droit). </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">La nuance entre la loi et le contrat est que la loi s’applique à l’ensemble des personnes mais le contrat s’applique uniquement aux signataires de ce dernier.<span style="mso-spacerun: yes"> </span></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Qui applique les règles de droit ? :</u> Les juges, le pouvoir exécutif, toutes les personnes morales, privées, publiques, la police, le notaire (propre aux actes notariés), </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><b><u><span style="font-family:Times New Roman;">PARAGRAPHE 2 : <o:p></o:p></span></u></b></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Problème de la définition et les raisons, l’intérêt, l’opportunité de cette définition ; l’auteur le compare à la physique chimie (science dure et science molle).</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Il faut identifier la situation juridique en analysant la situation de fait</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Il faut identifier la règle de droit qui régit la situation juridique</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Il faut appliquer la règle de droit identifiée pour apprécier (analyser) la situation de fait et en tirer les conséquences juridiques.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><b><u>PARAGRAPHE 3</u></b> :</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Opposition entre l’ordre du voleur et l’ordre du percepteur (trésor public) et les conséquences que l’on peut en tirer. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Points communs entre ces deux ordres : </span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Obéissance en leur remettant l’argent </span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Conséquences dommageable dans les deux cas</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><ul style="MARGIN-TOP: 0cm" type="disc"><br /><li style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l4 level1 lfo7" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Ordre du voleur</u> : on a une obligation et une contrainte d’obéir, qualification au regard de la loi => c’est une obligation illégale, illégitime car elle n’est pas basée sur une règle de droit, il y a violation de la loi donc sanction possible donc la conclusion générale est la violation du droit. </span></li></ul><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><ul style="MARGIN-TOP: 0cm" type="disc"><br /><li style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l4 level1 lfo7" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Ordre du percepteur</u> : obligation légitime et légale d’obéir qui est prévue par la loi et plus exactement par les dispositions du code général des impôts. La conclusion : on a un respect du droit, situation de fait conforme au droit.</span></li></ul><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraph"><o:p><span style="font-family:Calibri;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Exemple : les prestations du passeur et du transporteur </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Passeur : non légal </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Transporteur : légal </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><b><span style="color:#7030a0;"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></b></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><b><u><span style="font-family:Times New Roman;">Exemple de cas pratique : <o:p></o:p></span></u></b></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="color:#5f497a;"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: 35.4pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Mr et Mme x ont voulu acheter un appartement à Nanterre, pressés d’acquérir cet appartement ils ont pris contact avec le vendeur (Mr Y) qui leur a donné un accord de principe sans leur préciser le prix. Mr et Mme X ont déménagés dans l’appartement avant même d’avoir conclu le contrat, Mr Y veut obtenir leur expulsion, Mr et Mme x considère que le contrat de vente était conclu.<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Qu’en pensez-vous ? </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><ul style="MARGIN-TOP: 0cm" type="disc"><br /><li style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l19 level1 lfo6" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">§ 1 : Mr et Mme X, les acheteurs, ont pris contact avec Mr Y, le vendeur, pour acquérir un appartement. Avant la conclusion du contrat de vente les acheteurs ont emménagés dans l’appartement en arguant que le contrat de vente était conclu le vendeur ayant donné son accord. </span></li></ul><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><ul style="MARGIN-TOP: 0cm" type="disc"><br /><li style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l19 level1 lfo6" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">§ 2 : Est-ce que le contrat de vente est conclu à partir du moment où le vendeur à donné un accord de principe ?<span style="mso-spacerun: yes"> </span></span></li></ul><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><ul style="MARGIN-TOP: 0cm" type="disc"><br /><li style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l19 level1 lfo6" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">§ 3 : <u>Énoncer :</u> </span></li></ul><br /><p style="TEXT-INDENT: 63.25pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><u>les règles <b>majeures</b> </u>: en application de l’art 1583 du code civil un contrat de vente est conclu lorsque les parties au contrat se sont mises d’accord sur la chose et sur le prix. Il y a donc deux conditions cumulatives pour qu’un contrat de vente soit conclu : un accord sur la chose et un accord sur le prix. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 99.25pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: 63.25pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><u>les règles <b>mineurs</b> </u>: en l’espèce l’acheteur et le vendeur se sont mis d’accord sur la chose il s’agit d’un appartement : la 1<sup>ère</sup> condition est remplit. En revanche la seconde condition fait défaut car il n’y a pas eu d’accord sur le prix. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><ul style="MARGIN-TOP: 0cm" type="disc"><br /><li style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l19 level1 lfo6" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">§ 4 : <u>Répondre à la question</u> : en absence d’un accord sur le prix le contrat de vente n’est pas considéré comme remplit, le vendeur pourra obtenir l’expulsion des acheteurs.<span style="mso-spacerun: yes"> </span></span></li></ul><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="color:#7030a0;"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><br /><h2 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:#008000;"><u>SEANCE N°2 : ORGANISATION JURIDICTIONNELL ET METHODE DU CAS PRATIQUE</u></span></h2><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 54pt" class="MsoNormal"><span style="mso-bidi-font-weight: normal"><o:p><span style="TEXT-DECORATION: none"><span style="font-family:Times New Roman;color:#ff0000;"><u></u></span></span></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -36pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 54pt; mso-list: l2 level1 lfo1" class="MsoNormal"><span style="font-size:0;"><u><span style="color:#ff0000;"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore"><strong>I.<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></strong></span>Les personnes susceptibles de représenter autrui<o:p></o:p></span></span></u></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: 18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Le point commun est une représentation à l’action, représentation qui suppose qu’un tiers a reçu pourvoir d’agir au nom d’autrui en demande et en défense au lieu et place du titulaire de cette action. Le tiers ne peut prendre aucune initiative procédurale avant d’avoir été autorisation d’agir.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><u><span style="font-family:Times New Roman;">Quels est le rôle et la fonction des personnes suivantes dans l’organisation de la justice ?<o:p></o:p></span></u></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">L’Avocat</span></strong></span> : auxiliaire de justice qui exerce leur profession dans le cadre de la loi du 31 Décembre 1971, loi qui a fusionné les avocats et les avoués. L’avocat est une profession libérale exercée à titre indépendant. L’Avocat a trois types de missions : </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: 27.8pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Il a pour mission de représenter les parties avec pour limite le ressort territorial du TGI auprès duquel est installé le barrot dont il fait parti c'est-à-dire le tribunal de sa résidence professionnelle. Représenter signifie accomplir des actes de procédure au nom d’autrui et conclure c'est-à-dire formuler par écrit à l’intention du juge les demandes et les arguments des justiciables ; </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 63.8pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: 27.8pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>La 2<sup>ème</sup> mission consiste à assister les parties et à plaider pour elles sans être limiter par un cadre territorial, les avocats ont le monopole de la plaidoirie pour autrui, sauf exception légale (prévue par la loi). Devant différentes juridictions (conseil des prud’hommes, tribunal de commerce, juge de proximité, tribunal...) la représentation par un avocat n’est pas obligatoire. Devant la Cour de cassation et le Conseil d’État, l’avocat n’a pas de compétence en matière de plaidoirie pour autrui. Ce sont les avocats aux conseils qui ont une compétence impérative (obligatoire) et exclusive ; </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: 27.8pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>La 3<sup>ème</sup> mission de l’avocat est de donner des consultations et de rédiger pour autrui des actes juridiques. Ex : rédaction des statuts de société</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Les Avocats généraux</span></strong></span> : magistrat du parquet, placé sous les ordres du procureur général et dont la mission consiste à représenter le ministère public devant la Cour de cassation, la Cour de comptes, les Cours d’appel, les Cours d’assises, la Cour de la sureté de l’État (tout ce qui touche les intérêts de la nation). Leurs fonctions est de réclamer l’application de la loi et de veiller aux intérêts généraux de la société.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre1Car"><u><span style="color:#ff0000;">Distinction</span></u></span> : les magistrats du siège sont des juges professionnels qui ont pour fonction de juger c'est-à-dire trancher un litige par application des règles de droit</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">≠ Des magistrats du parquet ont pour fonction de représenter le ministère.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">L’arbitre est un juge privé et sa foncions de juger trouve sa source dans le contrat et non dans la loi. Il intervient uniquement après l’accord des deux parties</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Le Procureur</span></strong></span> : magistrat du ministère public chargé de l’action publique dans le ressort d’un TGI. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Action publique : action exercée par le ministère publique et tendant à l’application des peines aux auteurs des infractions. Le ministère public ne poursuit pas la réalisation d’un droit subjectif comme la reconnaissance de la violation de son droit de propriété mas l’application de la loi dans l’intérêt de la société.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Le supérieur hiérarchique du procureur de la république c’est le procureur général.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Les Substituts du procureur </span></strong></span>: magistrat du ministère public chargé d’assister le procurer général près d’une Cour d’appel ou le procureur de la république près d’un TGI.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Les Avocats aux Conseils</span></strong></span> : officié ministériel nommé par le ministère de la Justice, autrement dit le Garde des Sceaux, qui a pour fonction de présenter les recours devant la Cour de cassation et le Conseil d’État.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">En pratique, c’est le président de la république qui le fait de manière indirecte.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Commissaire du gouvernement</span></strong></span> : Personne choisie parmi les maitres des requêtes ayant pour mission de présenter devant la formation contentieuse du conseil d’état les conclusions dans lesquels ils développent leur point de vue du droit.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Formation contentieuse du conseil d’état</u> : c’est la section du conseil d’état qui a pour fonction d’instruire les affaires et de les juger elles-mêmes</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:windowtext;">→</span><span style="color:#548dd4;"> Rapport public devant les juridictions administratives</span></strong></span> : c’est la nouvelle appellation des commissaires du gouvernement a parti du 1<sup>er</sup> Fév.2009 et qui peuvent intervenir devant les Cour administrative, tribunaux administratives d’appel et le conseil d’état.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Changement terminologique pour mettre en évidence leur indépendance par rapport au pouvoir exécutif.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Le juge d’instruction : prend en charge les enquêtes</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><h1 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><u><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:#ff0000;">II. Compétences et composition des juridictions</span></u></h1><br /><p style="TEXT-ALIGN: left; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="left"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: left; MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal" align="left"><span style="font-family:Times New Roman;">Rappel : </span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: left; TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal" align="left"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Première instance = à charge d’appel</span></p><br /><p style="TEXT-ALIGN: left; TEXT-INDENT: 35.4pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 35.4pt" class="MsoNormal" align="left"><span style="font-family:Times New Roman;">On peut faire appel et l’affaire et à nouveau jugée sur les faits et le fond ;</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Un pourvoi en cassation : l’affaire est analysée en droit et non en fait</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Premier et dernier ressort : on ne peut pas faire appel en revanche on peut former un pourvoi en cassation.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Le TGI</span></strong></span> appartient à la catégorie des juridictions de droit commun sur le fondement de l’article L221-3 de code de l’organisation juridiction.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Le TGI est compétent pour juger, en première instance, de toutes les affaires de droits privées pour lesquelles la loi n’a pas donné expressément compétence à une autre juridiction. Ce qui s’oppose à la notion de juridiction d’exception qui est compétente pour les affaires droit privé pour lesquelles un texte leur donne expressément compétence.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Formation du TGI</u> : il siège en forme collégiale, un président, deux juges, des magistrats du ministère qui sont les procureurs et ces substituts.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Compétence du TGI</u> à charge d’appel, il est compétent pour toutes les affaires mobilières et personnelles supérieures dont la valeur du litige est supérieure à 10000 € (fixer par le demandeur, valeur du préjudice).</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">On a des <u>compétences exclusive du TGI</u> qui statut en premier et dernier ressort quel que soit la valeur du litige. Exemples : mariage, divorce…</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Si le montant n’est pas déterminé, ce sera un jugement à charge d’appel</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Le TI</span></strong></span> : formation qui statut à juge unique, compétent à charge d’appel pour toutes les actions personnelles et mobilières comprises entre 4000 et 10000€, existence également de compétences exclusives. Exemple art R221-7 du Code du l’organisation judiciaire, en matière funérailles et également en matière de pension alimentaire (R221-8).</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: 65.25pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; tab-stops: 65.25pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Le Tribunal de commerce</span></strong></span> : juridiction spéciale du premier degré composer de juges consulaires c'est-à-dire des commerçants élus par les commerçants eux-mêmes auquel on ajoute un magistrat/juge professionnel qui a la qualité de président du tribunal depuis 2005 : composition mixte. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 35.45pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Il est compétent pour les procès concernant les actes de commerces ou entre commerçants et compétent en dernier ressort si la valeur du litige est inférieure à 4000€ (R721-6 du Code de Commerce).</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Le Conseil des Prud’hommes </span></strong></span>: juridiction spéciale du premier degré de l’ordre judicaire, composé de prud’hommes employeurs et prud’hommes salariés élus respectivement par les deux catégories professionnels intéressées. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Organisation paritaire à laquelle on ajoute un juge professionnel détaché du TI où il jugera en qualité de président. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Le Conseil connait des litiges entre employeur et salarié, il statut en dernier ressort si la valeur du litige est inférieure à 4000€ ou si la demande tend à la remise de certificats de travail, de bulletin de paie ou de toutes pièces que l’employeur est tenu de délivré. Dans tous les autres cas, le Conseil des Prud’hommes statut à charge d’appel.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Le Tribunal des conflits</span></strong></span> : juridiction de type paritaire avec un président (ministre de la justice) et 8 membres qui sont 3 conseillers de la Cour de cassation, 3 conseillers du Conseil d’état et 2 membres désignés par les 6 autres précédents. Il est compétent pour trancher les conflits de compétence dès lors que des juridictions de l’ordre administratif et de l’ordre judiciaire n’interprètent pas de la même manière le principe de séparation des deux ordres que ce soit dans le sens d’une compétence ou d’une incompétence.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l6 level1 lfo8" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><span class="Titre3Car"><strong><span style="color:#548dd4;">Le Conseil constitutionnel</span></strong></span> : 9 membres nommés pour un mandat de 9 ans non renouvelable, renouvellement par tiers tous les 3 ans, 3 membres nommés par le président de la république dont le président du conseil, 3 membres par le président de l’A.N et 3 par le président du Sénat.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Il est compétent pour se prononcer sur la conformité des lois par rapport à la Constitution avec une saisine par le président de la république, le premier ministre, le président de l’A.N, le président du Sénat, 60 députés ou 60 sénateurs, la Cour de cassation ou le Conseil d’État (depuis le 23 juillet 2008 avec l’article 61-1 de la constitution). </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><h1 style="TEXT-INDENT: -36pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 54pt; mso-list: l16 level1 lfo9"><u><span style="color:#ff0000;"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="TEXT-DECORATION: none; text-underline: none"><span style="mso-list: Ignore"><span style="font-size:100%;">III.</span><span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-size:100%;">Résolution des cas pratiques</span></span></span></u></h1><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l17 level1 lfo2" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><b><span style="mso-list: Ignore">1)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></b><b>Divorce de Léontine <o:p></o:p></b></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Léontine et Childéric sont les époux.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Problème de droit : Est-ce que la qualité d’ancien ministre de l’époux a une influence sur la juridiction compétente en matière de divorce ?<b> <o:p></o:p></b></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Règles majeures</b> : R211-3 du code de l’organisation judicaire sur les compétences du TGI (compétence générale pour toutes les affaires matérielles et personnelles supérieur à 10.000€), compétence exclusive prévue en matière de divorce selon l’art 228 du code civil. L111-4 et suivants du code de justice administrative. Compétence de la juridiction administrative pour l’annulation ou la réformation des décisions prises dans l’exercice des prérogatives de puissance publique par les autorités exerçantes le pouvoir exécutif, leurs agents et les collectivités territoriales. </span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Règle mineures</b> : en espèce, ce n’est pas un problème de décision prise… mais un problème de divorce qui est une action personnelle relevant de la compétence exclusive du TGI en application de l’article 228 du Code civile</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Réponse : l’épouse devra donc introduire se demande devant le juge de l’ordre judiciaire et plus précisément devant le TGI.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l17 level1 lfo2" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><b><span style="mso-list: Ignore">2)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></b><b>Action en reconnaissance<o:p></o:p></b></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Hélène est la mère, Emma est l’enfant et Éric est le père biologique présumé</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Problème de droit : Reconnaissance de paternité qui appartient au problème de filiations</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><b>Règle majeure</b> : art 318-1 du code civil, compétente du TGI en matière de filiation</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Filiation dépend des articles 325 à 331 du code civil.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><b>Règle mineure</b> : En espèce, le problème ne porte pas sur l’exercice d’une prérogative de puissance publique mais sur une action en matière de filiation et plus particulièrement en reconnaissance de paternité qui est une action personnelle relevant de la compétence exclusive du TGI sur le fondement de l’art 318-1 du code civil</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Réponse</u> : par conséquent, la mère devra introduire l’action, au nom de sa fille, devant l’ordre judiciaire et plus précisément le TGI</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l17 level1 lfo2" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><b><span style="mso-list: Ignore">3)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></b><b>Recours contre l’état pour expulsion<o:p></o:p></b></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Mme Patricia est la propriétaire expropriée</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Définition d’exproprier : procédure d’une collectivité qui oblige une personne privée (personne physique et morale) à lui céder ses droits de propriété sous réserve d’une juste et préalable indemnité.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Règle majeure</b> : en matière de contestation de l’expropriation et non de contestation de l’indemnité d’expropriation, le juge compétent est le juge d’expropriation sur le fondement de l’article L13-1 du code de l’expropriation. En l’espèce le recours du propriétaire exproprié a pour objet de contester l’expropriation elle-même par l’état.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Règle mineure</b> : en espèce, le recours du propriétaire exproprié a pour objet de contester l’expropriation elle-même par l’État.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><u>Réponse </u>: par conséquent, le propriétaire exproprié devra introduire son action devant le juge de l’ordre judiciaire et plus précisément devant le jugement de l’expropriation</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><b><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></b></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l17 level1 lfo2" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><b><span style="mso-list: Ignore">4)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></b><b>Contestation d’un procès verbal<o:p></o:p></b></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>M Tunning est le contrevenant.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Règle majeure</b> : art 52-1 du Code de Procédure Pénal qui pose la compétence du T de Police en matière de contraventions sauf si la sanction est une peine d’emprisonnement ou que l’amende est supérieure à 3000€.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Règle mineure</b> : en espèce en matière de contravention pour excès de vitesse, le juge normalement compétent est le tribunal de police.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l12 level1 lfo5" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><u>Réponse </u>: le contrevenant devra introduire son action de contestation de la contravention devant le juge de l’ordre judiciaire et plus précisément devant le tribunal de police</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNoSpacing"><strong><u><span style="font-family:Times New Roman;">Recherche et réflexion :</span></u></strong></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">ARRET MEDVEDYEV </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l11 level1 lfo4; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraph"><span style="LINE-HEIGHT: 115%; FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore">ð<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><b style="mso-bidi-font-weight: normal"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Cambria','serif';font-size:12;" >Que reproche la CEDH à la France ?<o:p></o:p></span></b></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:'Cambria','serif';font-size:12;">Art 5 §1 jurisprudence tel qu’interprété par la CEDH. <o:p></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l11 level1 lfo4; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraph"><span style="LINE-HEIGHT: 115%; FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore">ð<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><b style="mso-bidi-font-weight: normal"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Cambria','serif';font-size:12;" >Pour la CEDH, quelles sont les conditions, les critères de qualifications d’une autorité judiciaire de l’art5 $1 ?<o:p></o:p></span></b></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:'Cambria','serif';font-size:12;">Impartialité, indépendance, l’absence de subordination. <o:p></o:p></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:'Cambria','serif';font-size:12;"><o:p></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l11 level1 lfo4; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraph"><span style="LINE-HEIGHT: 115%; FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore">ð<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><b style="mso-bidi-font-weight: normal"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Cambria','serif';font-size:12;" >Quels sont les indices qui permettent de retenir ou d’exclure les qualifications judiciaires (caractérisation)? <o:p></o:p></span></b></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:'Cambria','serif';font-size:12;">Motivation des décisions de non poursuite, le respect de la présomption d’innocence, l’application des garanties de l’article 6 pendant les phases préliminaires<o:p></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l11 level1 lfo4; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraphCxSpFirst"><span style="LINE-HEIGHT: 115%; FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore">ð<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Cambria','serif';font-size:12;" >Le fait que l’on exclut le parquet de la qualification judiciaire<o:p></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraphCxSpMiddle"><span style="LINE-HEIGHT: 115%; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore"><span style="font-family:Calibri;">-</span><span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Cambria','serif';font-size:12;" >(Juridique) L’illégalité de la détention provisoire des prévenus décidés par le procureur<o:p></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraphCxSpLast"><span style="LINE-HEIGHT: 115%; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore"><span style="font-family:Calibri;">-</span><span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Cambria','serif';font-size:12;" >(En opportunité) Réformer le statut du procureur, condamnation de la France : autorité morale de la CEDH (la France est le pays d’Europe le plus condamné par la CEDH)<o:p></o:p></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Pb de droit </u>: Le procureur de la république peut-il être qualifié d’autorité judiciaire au sens de l’art 5 §1 de la Conv.EDH tel qu’interprété par la Cour.EDH ?</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -36pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 54pt; mso-list: l9 level1 lfo11; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraph"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;color:#0070c0;" ><span style="mso-list: Ignore">I.<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;color:#0070c0;" >Le refus de qualifié le procureur de la république d’autorité judiciaire <o:p></o:p></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size:12;"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l21 level1 lfo12; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraphCxSpFirst"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore">A.<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;" >Le défaut d’indépendance du procureur à l’égard du pouvoir exécutif<o:p></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l21 level1 lfo12; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraphCxSpLast"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore">B.<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;" >Les conditions attachées à la qualité d’autorité judiciaire <o:p></o:p></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -36pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 54pt; mso-list: l9 level1 lfo11; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraph"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-size:11;color:#0070c0;" ><span style="mso-list: Ignore">II.<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-size:11;color:#0070c0;" >Les conséquences de refus de qualifier le procureur d’autorité judiciaire <o:p></o:p></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-size:12;"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l13 level1 lfo13; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraph"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;" ><span style="mso-list: Ignore">A.<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;" >La privation de liberté effectuée en violation de l’article 5 $1<o:p></o:p></span></p><br /><ol style="MARGIN-TOP: 0cm" type="A" start="2"><br /><li style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l13 level1 lfo13" class="MsoNormal"><span style="font-size:12;"><span style="font-family:Times New Roman;">La nécessité de réformer le statut du procureur ?<o:p></o:p></span></span></li></ol><br /><h2 style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt"><u><span style="font-family:Times New Roman;font-size:100%;color:#008000;">SEANCE N°3 : PROCEDURE ET DECISIONS</span></u></h2><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Page 18, 04/11/09 </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><h1 style="TEXT-INDENT: -36pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 54pt; mso-list: l3 level1 lfo17"><u><span style="color:#ff0000;"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="TEXT-DECORATION: none; text-underline: none"><span style="mso-list: Ignore"><span style="font-size:100%;">I.</span><span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-size:100%;">Définition </span></span></span></u></h1><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Procédure :</u> dans un sens strict, elle désigne les démarches jalonnées d’actes qui caractérisent les itinéraires judiciaires.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Décision</u> (de justice) : terme générique englobant tout jugement quel que soit son auteur (arbitre, juge…) et quelque soit son objet (décision gracieuse, décision contentieuse).</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Arrêt</u> : décision rendue par les Cours d’appel, la Cour de cassation et par le Conseil d’État et les Cours d’assises.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Jugement</u> : décision rendue par les tribunaux statuant en première instance (TGI, TG, T de commerce, Conseil des Prud’homme).</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Ordonnance</u> : décision émanant d’un président de tribunal ou d’un premier président de Cour d’appel c'est-à-dire par un juge unique.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Jugement avant-dire droit</u> : décision demandée par les parties avant de trancher au fond les questions qui sont soumises au juge c'est-à-dire avant que le juge ne dise le droit sur la question. Exemple : jugement ordonnant une expertise</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">≠ </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Jugement sur le fond</u> : jugement qui règle soit tout le litige, soit certains points du litige par application des règles de droit.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Moyens</u> : raison de faits et de droit invoqué par un plaideur à l’appui de sa prétention dès la<span style="mso-spacerun: yes"> </span>demande originaire ou au soutien d’un recours.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Branche</u> : les subdivisions d’un moyen correspondant à chacun des griefs par lequel le moyen critique un jugement</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">→ Les moyens et les branches sont à l’initiative du plaideur.<span style="font-size:12;"><o:p></o:p></span></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Motif</u> : Raison de fait et de droit qui justifie la décision et que le jugement doit exposer avant le dispositif</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l7 level1 lfo14" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Dispositif</u> : partie finale d’un jugement qui, faisant suite au motif énoncé, contient la décision du juge</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">→ Les motifs et la disposition émanent de la juridiction</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Dans la rédaction d’un jugement, on trouve :</span></p><br /><ul style="MARGIN-TOP: 0cm" type="disc"><br /><li style="TEXT-ALIGN: left; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l20 level1 lfo10" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les mentions relatives des parties (nom, prénom, domicile, siège social (domicile d’une personne morale)) ;</span></li><br /><li style="TEXT-ALIGN: left; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l20 level1 lfo10" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les prétentions des parties selon les conclusions, c'est-à-dire des demandes</span></li><br /><li style="TEXT-ALIGN: left; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l20 level1 lfo10" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les moyens, c'est-à-dire les arguments (en droit et en fait) des parties.</span></li><br /><li style="TEXT-ALIGN: left; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l20 level1 lfo10" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">La régularité formelle du jugement : indication de la juridiction (nom des juge, date du jugement, nom du représentant du ministère publique s’il y en a un, nom des avocats.</span></li><br /><li style="TEXT-ALIGN: left; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l20 level1 lfo10" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Les mentions relatives à la décision : les motifs (raison qui justifient la décision en mentionnant les faits et les actes retenus par le juge à titre de preuve) ainsi que les textes de droit applicable.</span></li><br /><li style="TEXT-ALIGN: left; MARGIN: 0cm 0cm 0pt; mso-list: l20 level1 lfo10" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">Le dispositif qui est la solution du litige</span></li></ul><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l18 level1 lfo15; mso-add-space: auto" class="MsoListParagraph"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><u><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;" >Voie de recours ordinaire</span></u><b style="mso-bidi-font-weight: normal"><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;color:#e36c0a;" > </span></b><span style="LINE-HEIGHT: 115%;font-family:'Times New Roman','serif';font-size:12;" >: l’appel et l’opposition, cette voie de recours à pour objet un réexamen du litige en fait et en droit par le juge : c’est le rôle de la Cour d’appel</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u><span style="color:red;">Opposition</span></u><span style="color:red;"> :</span> voie de recours ordinaire ouverte a défaillant pour faire rétracter un jugement en remettant en question devant la même juridiction les points déjà jugés afin qu’ils soient statués à nouveau en fait et en droit</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l18 level1 lfo15" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Voie de recours extraordinaire</u> : voie de recours qui a pour objet un réexamen du litige seulement au regard du droit</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-tab-count: 1"></span>(Le pourvoi en cassation n’a pas d’effet suspensif)</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l15 level1 lfo16" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Effet suspensif</u> : effet produit par certaines voies de recours sur l’exécution du jugement qui en est l’objet. Exemple : l’appel ainsi que l’opposition</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l15 level1 lfo16" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Wingdings; mso-bidi-font-family: Wingdingsfont-family:Wingdings;" ><span style="mso-list: Ignore">v<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;"><u>Effet dévolutif</u> : effet produit par certaines voies de recours qui remettent en question une chose jugé en déférant leurs connaissances à la juridiction de recours avec pouvoir et obligation pour elle de statuer à nouveau en fait et en droit sur tous les points qu’elles critiquent dans la décision attaquée.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">→ Ce sont des effets attachés à des voies de recours exercés sur une décision.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">≠ </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;">L’autorité de la chose jugée, la force de chose jugée la décision définitive, la décision irrévocable sont des qualités attachées à la décision juridictionnelle.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><h1 style="TEXT-INDENT: -36pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 54pt; mso-list: l3 level1 lfo17"><u><span style="color:#ff0000;"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="TEXT-DECORATION: none; text-underline: none"><span style="mso-list: Ignore"><span style="font-size:100%;">II.</span><span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-size:100%;">Exercices </span></span></span></u></h1><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -14.2pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 14.2pt; mso-list: l14 level1 lfo19" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">A)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><u>Vrai/Faux<o:p></o:p></u></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l5 level1 lfo18" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">1)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Faux</b>. </span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -17.45pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 35.45pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">La Cour de cassation rejette le pourvoi ou casse l’arrêt de la cour d’appel.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -17.45pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 35.45pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">La Cour d’appel confirme le jugement de 1<sup>ère</sup> instance → arrêt confirmatif.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -17.45pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 35.45pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">La Cour d’appel rend un arrêt infirmatif lorsqu’elle déboute la décision de la juridiction de 1<sup>ère</sup> instance.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 35.45pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l5 level1 lfo18" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">2)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Faux</b>. </span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">Dans un arrêt de rejet, la Cour de cassation rejette le pourvoi.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">Dans un arrêt de cassation, la Cour de cassation casse l’arrêt de la cour d’appel. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l5 level1 lfo18" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">3)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Faux</b>. </span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">Un pourvoi en cassation est une voie de recours extraordinaire formée soit contre un jugement rendu en 1<sup>er</sup> et dernier ressort en première instance soit, contre un arrêt de Cour d’appel. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l5 level1 lfo18" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">4)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Faux</b>. Les moyens sont les arguments des parties et les motifs sont les arguments du juge</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l5 level1 lfo18" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">5)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><b>Faux</b>. La Cour de cassation juge en droit. Le rôle du juge est de juger en fait et en droit.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -14.2pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 14.2pt; mso-list: l14 level1 lfo19" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">B)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span><u>Cas pratiques<o:p></o:p></u></span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><u><o:p><span style="TEXT-DECORATION: none"><span style="font-family:Times New Roman;"></span></span></o:p></u></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 72pt; mso-list: l1 level1 lfo21" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbolfont-family:Symbol;" ><span style="mso-list: Ignore">·<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">Mme X assigne Mr Y en paiement des dommages et intérêts.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l10 level1 lfo20" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">a)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Le tribunal de 1<sup>ère</sup> instance déboute la demande de Mme X.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l10 level1 lfo20" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">b)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Un appel est formé par Mme X.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l10 level1 lfo20" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">c)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>La Cour d’appel infirme le jugement de 1<sup>ère</sup> instance et fait droit à la demande de Mme X en condamnant Mr Y.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l10 level1 lfo20" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">d)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Mr Y se pourvoie en cassation.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l10 level1 lfo20" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">e)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>La Cour de cassation rejette le pourvoi.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l10 level1 lfo20" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">f)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Mr Y est condamné définitivement à verser des dommages et intérêts à Mme X. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 72pt; mso-list: l1 level1 lfo21" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbolfont-family:Symbol;" ><span style="mso-list: Ignore">·<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">Un jugement rendu en 1<sup>ère</sup> instance déboute Mme X.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l8 level1 lfo22" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">a)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Mme X fait appel.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l8 level1 lfo22" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">b)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>La cour d’appel rend un arrêt confirmatif et rejette la demande de Mme X.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l8 level1 lfo22" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">c)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Mme X se pourvoie en cassation.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l8 level1 lfo22" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">d)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>La Cour de cassation casse l’arrêt de la Cour d’appel et renvoi le litige devant une Cour d’appel de renvoi.</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 72pt; mso-list: l1 level1 lfo21" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: Symbol; mso-bidi-font-family: Symbolfont-family:Symbol;" ><span style="mso-list: Ignore">·<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">Après un jugement de 1<sup>ère</sup> instance, la Cour d’appel fait droit à la demande de Mme X et condamne Mr Y.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo23" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">a)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Mr Y forme un pourvoi en cassation.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo23" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">b)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>La Cour de cassation rejette le pourvoi.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l0 level1 lfo23" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><span style="mso-list: Ignore">c)<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span>Mr Y est condamné. </span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><span style="font-family:Times New Roman;"><u>REMARQUE GENARALE </u>:</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">On « déboute » un jugement et on « rejette » une décision de Cour d’appel.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">La Cour de cassation casse le dispositif de la Cour d’appel grâce au visa.</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">Dans un arrêt de rejet, on n’a pas les moyens du demandeur et pas les motifs de la « Cour d’appel ».</span></p><br /><p style="TEXT-INDENT: -18pt; MARGIN: 0cm 0cm 0pt 36pt; mso-list: l22 level1 lfo3" class="MsoNormal"><span style="FONT-FAMILY: 'Calibri', 'sans-serif'; mso-bidi-font-family: Calibrifont-family:Calibri;" ><span style="mso-list: Ignore">-<span style="FONT: 7pt 'Times New Roman'"> </span></span></span><span style="font-family:Times New Roman;">Dans un arrêt de cassation, on n’a pas les moyens du demandeur mais les motifs de la « Cour d’appel ».</span></p><br /><p style="MARGIN: 0cm 0cm 0pt" class="MsoNormal"><o:p><span style="font-family:Times New Roman;"></span></o:p></p>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-43403769824723099212009-11-05T21:21:00.000-08:002009-11-05T21:22:31.915-08:00Fiche sur la premiere critique du mercantilisme<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR">Première critique du mercantilisme. <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoListParagraph" style="margin-left:54.0pt;mso-add-space:auto; text-indent:-36.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR" style="mso-bidi-font-family: Cambria;mso-bidi-theme-font:minor-latin"><span style="mso-list:Ignore">I.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></span></b><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR">Le cadre social.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Au 15<sup>ème</sup> et 16<sup>ème</sup> siècle le Portugal et l’Espagne pose les bases de l’économie capitaliste grâce aux découverte du Nouveau Monde.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le 17<sup>ème</sup> siècle voit l’émergence des Provinces Unies qui appliquent un capitalisme plus poussé et se libèrent de la tutelle espagnole. Mais cet état doit faire face à l’essor industriel européen qui est soutenu par des politiques mercantilistes et des états fortement protectionnistes. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">L’Angleterre prend alors la relève et domine l’Europe grâce à sa puissance maritime. La New Amsterdam qui figurait d’emblème de la puissance des provinces unies est passée aux mains anglaises.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">En France Colbert dans la seconde moitié du 17<sup>ème</sup> accélère le développement des manufactures. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Au 18<sup>ème</sup> la France et au royaume uni voient un développement des activités financières et de la spéculation. Cette époque voit aussi la création des grandes compagnies maritimes. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">En Angleterre, le servage disparaît, la jachère est remplacée par la culture fourragère. </span></p> <p class="MsoListParagraph" style="margin-left:54.0pt;mso-add-space:auto; text-indent:-36.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR" style="mso-bidi-font-family: Cambria;mso-bidi-theme-font:minor-latin"><span style="mso-list:Ignore">II.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></span></b><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR">Le cadre intellectuel.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">La méthode cartésienne est mise en valeur dans la critique du mercantilisme.<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Aristote, un biologiste observateur des phénomènes naturels donnant à leur manifestation un sens rattaché à leur fin, conçoit le monde comme étant fortement hiérarchisé. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Sa théorie est attaquée à partir du 16<sup>ème</sup> sicle par des grandes découvertes comme celle de Copernic et Galilée.</span></p> <p class="MsoListParagraph" style="margin-left:54.0pt;mso-add-space:auto; text-indent:-36.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR" style="mso-bidi-font-family: Cambria;mso-bidi-theme-font:minor-latin"><span style="mso-list:Ignore">III.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></span></b><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR">Le libéralisme de Boisguilbert. <o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">« Pour que l’idée s’imposât que des mécanismes naturels gouvernent l’ensemble de la vie économique il fallait rompre avec la conception mercantiliste qui préconisait un interventionnisme étatique pour l’enrichissement de la nation ».</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Voir Sir Dudley North en 1691. Celui ci applique la méthode cartésienne à l’économie et tire des principes qui vont à l’encontre de la doctrine mercantiliste. Selon lui le monde est une nation et les états des individus la composant. La loi ne peut et ne dois pas fixer les prix, ceux ci résultant de la rencontre de l’offre et de la demande.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Boisguillebert à la fin du 17<sup>ème</sup> dans son <u>Traité des grains et dissertation sur la nature des richesses de l’argent et des tribus </u>prône une réforme fiscale pour relancer la consommation en France. Il donne la primauté au produit agricoles sur les produits manufacturés. Alors que les mercantilistes veulent développer l’exportation de ces mêmes produits. La division du travail au sein d’une nation est source de débouché.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Pour qu’un produit trouve preneur son prix doit selon Boisguillebert être conforme à la justice, à la nature.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Cependant son analyse est trop focalisée sur le marché intérieur et omet ainsi les débouchés extérieurs qui ont empiriquement permis aux nations dominantes d’Europe de prospérer.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">L’interdépendance qualifiée par cet auteur entre les professions sera la base de la loi des débouchés de Say dans la mesure où toute offre crée sa propre demande.</span></p> <p class="MsoListParagraph" style="margin-left:54.0pt;mso-add-space:auto; text-indent:-36.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR" style="mso-bidi-font-family: Cambria;mso-bidi-theme-font:minor-latin"><span style="mso-list:Ignore">IV.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></span></b><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR">Les limites de l’enrichissement<span style="mso-spacerun: yes"> </span>par le commerce, Richard Cantillon.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Bien que pour Cantillon la valeur d’un objet dérive non du travail mais de la terre utilisée et la valeur de la monnaie, de la quantité de métaux précieux, il critique le mercantilisme dans la mesure où l’Etat perdra l’or accumulé « par le cour ordinaire des choses ».</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR"><o:p> </o:p></span></p> <p class="MsoListParagraph" style="margin-left:54.0pt;mso-add-space:auto; text-indent:-36.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR" style="mso-bidi-font-family: Cambria;mso-bidi-theme-font:minor-latin"><span style="mso-list:Ignore">V.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></span></b><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><span lang="FR">David Hume <i style="mso-bidi-font-style:normal">Discours Politiques. </i><o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Hume a fortement influencé Adam Smith. Il critique le mercantilisme tout en retenant ce que celui ci a apporté de favorable à l’Europe. Il faut noter que pour lui la propriété n’est pas un droit naturel mais résulte du travail. Il accorde aux mercantilistes l’édification d’Etats puissants grâce à la protection du marché intérieur et à l’exportation. Il soutient aussi que par la suite la politique mercantiliste n’a plus de raison d’être. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">On retiendra surtout Hume pour avoir discerner l’équilibre automatique de la balance commerciale. Qui sera la base du libéralisme ricardien. Le pouvoir d’achat d’une monnaie étant inversement proportionnel à sa quantité. L’abondance de l’or causant une hausse des prix. Et une perte d’or causant une baisse des prix et donc un regain d’exportation. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">L’optimisme libéral de Hume s’oppose au mercantilisme.</span></p> <!--EndFragment-->Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-12764705066185957662009-11-02T11:22:00.000-08:002009-11-03T10:35:15.575-08:00Introduction au droit Chapitre 2 Cours à partir du 2 Novembre 2009<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><u><span lang="FR">Chapitre 2. Les juridictions des ordres Supranationaux. <o:p></o:p></span></u></b></p> <p class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><u><span lang="FR">Section1. Les juridictions de l’ordre juridique international.<o:p></o:p></span></u></b></p> <p class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style:normal"><span lang="FR">L’ordre international en droit regroupe les rapports entre les Etats et les rapports entre organisations internationales comme l’ONU ou l’OMC ou l’OIT. Certains rapports entre les états peuvent être régis par le droit et non pas uniquement par un rapport de force. <o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style:normal"><span lang="FR">Il s’agit de l’opposer à l’ordre national. Il est constitué des rapports juridiques entre toutes les personnes non étatiques. Ce sont aussi les rapports des sujets de droit par rapport à un état ou entre eux. <o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style:normal"><span lang="FR">On peut aussi l’opposer à l’ordre interne. Qui est aujourd’hui national et communautaire en France. Le droit communautaire n’est pas réellement international. <o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style:normal"><span lang="FR">L’ordre international peut aussi concerner les individus. Par exemple Radovan Karadzic. <o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal"><i style="mso-bidi-font-style:normal"><span lang="FR">Ces juridiction de l’ordres international sont crées par des traités, des conventions internationales. Elles peuvent être créées par des décisions (résolutions) d’organisation internationales. <o:p></o:p></span></i></p> <p class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><i style="mso-bidi-font-style: normal"><span lang="FR">§1. </span></i><span lang="FR">La cour internationale de justice.<o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">C’est un exemple de juridiction interétatique. Qui ne connaît que les litiges entre états. Siège à La Haye et crée par la Charte de l’Onu. Succède à la cour permanente de justice internationale. La cour n’est compétente pour connaître des litiges que dans les cas où les états ont acceptés sa juridiction. Ses arrêts sont obligatoires. Exemples : litiges sur les frontières, décolonisation, récemment litige entre Uruguay et l’Argentine, entre l’Italie et l’Allemagne (violation d’immunité de juridiction de l’Etat allemand. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Il existe aussi le tribunal international du droit de la mer créé en 1982. Et l’organe d’appel de l’organisation mondiale du commerce qui résout des litiges (ORD).</span></p> <p class="MsoNormal"><b style="mso-bidi-font-weight:normal"><i style="mso-bidi-font-style: normal"><span lang="FR">§2. Les juridictions pénales internationales.<o:p></o:p></span></i></b></p> <p class="MsoNormal" style="tab-stops:52.0pt"><span lang="FR">Le fondement de la création de ces juridictions se<span style="mso-spacerun: yes"> </span>trouve dans des conventions entre Etat. Dans un premier elles répriment certains comportements. Du fait de cette répression prévue par un texte international, il existe un crime international comme la piraterie en haute mer, ou la traite des esclaves. Parmi ces crimes, un grand nombre est commis pendant les conflits armés. La distinction entre personne privé de l’ordre internet et public de l’ordre international n’est pas pertinente. On a prévu dans ces cas là un certain nombre de juridictions qui vont statuer sur les personnes privées dans le cadre de fonctions public. Depuis plus d’un demi siècle il arrive que les personnes qui commettent des infractions durant les conflits soient traduites devant le tribunal international. Apres la seconde guerre mondiale, accord de Londres, tribunal militaire international de Nuremberg. Les statuts de ces tribunaux définissent le crime contre la paix, le crime de guerre (violation des lois et coutume de guerre) et le crime contre l’humanité (extermination, esclavage dans une attaque généralisée lancée contre une population visée).<span style="mso-spacerun: yes"> </span></span></p> <p class="MsoNormal" style="tab-stops:52.0pt"><span lang="FR">Il existe d’autres types de juridictions spéciales. Selon les résolutions du conseil de sécurité de l’ONU, tribunal pénal international pour le Rwanda et l’Ex-Yougoslavie. </span></p> <p class="MsoNormal" style="tab-stops:52.0pt"><span lang="FR">Ce sont des juridictions ad hoc. La cour pénal internationale est permanente, siège à la Haye, convention de Rome entré en vigueur en 2002. Procédure en cours pour l’Ouganda, République du Congo, Darfour,<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Centrafrique. Ce qui est rare pour le Darfour c’est que l’une des affaires est contre un ministre en exercice. Elle n’est pas compétente universellement. Elle peut ouvrir des procédures contre des états qui n’ont pas ratifié le statut. Elle peut connaître des crimes contre l’humanité, le crime de guerre et celui d’agression.Affaire posée de la cej, un état étranger est rarement sujet de droit devant des juridictions. Le droit pénal international met en cause infraction internationale, il se situe entre ordre international et ordre interne. Cour pénal internationale est implantée depuis 2002, règle certains nombres d’infractions dont notamment crime contre l’humanité, crime de génocide : un quelconque<span style="mso-spacerun: yes"> </span>que des actes dans l’intention de détruire un groupe national, ethnique ou religieux. Transferts d’enfants d’un groupe à un autre dans le but de détruire. Certain nombre de personnes a déjà été condamné sous cette peine de génocide.<span style="mso-spacerun: yes"> </span>La juridiction internationale statuera sur ces crimes. Etats unis n’ont pas encore ratifié la convention selon laquelle les ministres mettent entre parenthèses leur immunité si jamais ils sont impliqués dans une affaire apparentée à un génocide. Pour les juridictions internationales ne connaissent pas de hiérarchie, chacune est spécialisée dans un domaine. Ces juridictions coopèrent ou se servent de la coopération de juridictions nationales ou régionales.</span></p><!--StartFragment--> <p class="MsoNormal"><b><br /></b></p><p class="MsoNormal"><span lang="FR"><b>Section 2. Les Juridictions de l’ordre communautaire et européen.</b></span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Ordre international universel (ensemble des états du monde) ou d’ordre juridique régional (Amérique et européen). </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Ordre juridique européen, conseil de l’Europe crée au lendemain seconde guerre mondiale, comprend 46 états parties (états européens et anciennes républiques du bloc soviétique) et dans ce cadre la convention des droits de l’homme a été signée, création de la cour européenne des droits de l’homme.<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Cour des droits de l’homme ou appelée aussi cour de Strasbourg où elle siège, applique les droits de la Convention, depuis 1998 la cour européenne des droits de l’homme a été reformée par le protocole numéro 11 : la cour va pouvoir recevoir des requêtes individuelles contre les différents états parties, individus qui se prévalent d’une violation de la convention par les Etats. L’originalité de cette cour d’avoir ouvert ce recours individuel. Procédure est réellement simple en plus, néanmoins certain nombre d’obstacle comme obligation pour l’individu avoir préalablement épuisé les recours internes, être d’abord aller devant le juge national qui applique la convention. Léger filtrage de la cour européenne des droits de l’homme. Aucun impact automatique du fait de la convention sur la procédure interne. La cour va constater la violation, analyse comment l’état pouvoir réparer la violation notamment en fixant la peine financière, réparations financières, indemnités allouées à la personne qui a subi la violation de la convention. Etat verse l’indemnité, prévu art 46 qu’il se conformerait à la décision de la cour. Protocole 14 et 14 bis accordent davantage de souplesse dans la procédure, cour peut statuer à juge unique ou comité de trois juges, (14), et l’autre qui prévoir que le cour pourrait ne pas examiner la requête si le préjudice n’est pas important et qu’il a déjà été examiné par une juridiction nationale. Transmettre une requête via internet.1957 signature du traité de Rome, création interne communautaire. Juridiction nationale relève du droit interne et communautaire. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">La CJCE, ou encore cour de Luxembourg, tribunal de première instance et celui de la fonction publique (relations entre les fonctionnaires européens et l’Union Européenne).<span style="mso-spacerun: yes"> </span>Conformité de l’acte à un certain nombre de normes, interprétation donne un sens à ces normes. Pouvoir d’interprétation. Qui peut saisir ces juridictions ? Accessible au Etat membre, également pourront agir les organes de l’Union, des personnes privées…accès aux personnes privées est extrêmement limitée, soit être visée directement ou appartenir à la catégorie de la norme communautaire. Mission essentielle des juridictions communautaires et l’application du droit communautaire lui-même. Action contre commission est statuée par le tribunal de grande instance. Recours formé par états membres contre commission et recours en matière de marque communautaire gérés aussi par ce tribunal. Ces décisions ne sont pas irrévocables, pourvoi dans deux mois qui suivent la décision. La cour de justice double fonction, pourvoi formé contre tribunal de grande instance, juge de « cassation » pour les affaires où elle est saisie pour un arrêt du tribunal de première instance ou être directement saisie par un certain nombre de recours. D’une part pour un recours en annulation contre certain actes du parlement et du conseil. Autres types, les recours formés contre les états membres pour manquement au droit communautaire. (France n’a pas transposé la directive donc manquement) </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le renvoi préjudiciel, la juridiction nationale saisie CJCE pour lui poser une question de validité de l’acte ou d’interprétation.<span style="mso-spacerun: yes"> </span>La juridiction nationale sursoit à statuer.</span></p> <!--EndFragment--> <!--EndFragment-->Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-41401583142104985002009-10-31T11:04:00.000-07:002009-10-31T11:10:39.667-07:00Textes de colles d'entretien pour le 6 novembreVoila un lien pour <a href="http://docs.google.com/View?id=dgbxmbs6_222przkcb">les textes d'entretien </a>on attend les plans dans les commentaires bon courageUnknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-71881347306454447132009-10-29T04:16:00.000-07:002009-11-11T02:09:43.004-08:00Fiche droit commercial Decocq.Voilà pour ceux qui se sont lancés dans le fichage du livre de droit commercial ce que j'ai fait. Il s'agit de la section I, grand I), grand A). N'hésitez pas à corriger mais essayez de le faire savoir.
<br />
<br /><meta name="ProgId" content="Word.Document"><meta name="Generator" content="Microsoft Word 11"><meta name="Originator" content="Microsoft Word 11"><link rel="File-List" href="file:///C:%5CDOCUME%7E1%5CUser%5CLOCALS%7E1%5CTemp%5Cmsohtml1%5C01%5Cclip_filelist.xml"><!--[if gte mso 9]><xml> <w:worddocument> <w:view>Normal</w:View> <w:zoom>0</w:Zoom> <w:hyphenationzone>21</w:HyphenationZone> <w:punctuationkerning/> <w:validateagainstschemas/> <w:saveifxmlinvalid>false</w:SaveIfXMLInvalid> <w:ignoremixedcontent>false</w:IgnoreMixedContent> <w:alwaysshowplaceholdertext>false</w:AlwaysShowPlaceholderText> <w:compatibility> <w:breakwrappedtables/> <w:snaptogridincell/> <w:wraptextwithpunct/> <w:useasianbreakrules/> <w:dontgrowautofit/> </w:Compatibility> <w:browserlevel>MicrosoftInternetExplorer4</w:BrowserLevel> </w:WordDocument> </xml><![endif]--><!--[if gte mso 9]><xml> <w:latentstyles deflockedstate="false" latentstylecount="156"> </w:LatentStyles> </xml><![endif]--><style> <!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:Wingdings; 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Par exemple la liberté d’opinion et celle d’enseignement ne s’appliquent pas à l’entreprise. L’instauration du marché unique européen suppose des règles communes aux ressortissants des Etats membres, d’où l’influence du droit communautaire sur les droits et libertés en entreprise. Si ces droits et libertés défendent l‘entrepreneur (défense de son activité, …), elles le limitent aussi (les intérêts de l’entrepreneur sont limités par ceux des entreprises concurrentes, des salariés, des consommateurs).</span></p> <p class="MsoNormal"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal"><b><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Section I : les droits et libertés accordées à l’entrepreneur</span></u></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></p> <p class="MsoNormal"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal"><b><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">I-les droits et libertés accordées à l’entrepreneur dans l’exercice de son activité</span></u></b></p> <p class="MsoNormal"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal"><u><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">A-les droits et libertés relatifs à la personne de l’entrepreneur</span></u></p> <p class="MsoNormal"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">1- Les droits et libertés d’ordre moral</span></p> <p class="MsoNormal"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Ce sont la liberté individuelle et le droit au respect du domicile professionnel, ces droits ne se limitent pas au seul domaine économique. Ils sont néanmoins primordiaux pour l’entrepreneur.</span></p> <p class="MsoNormal"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">a)</span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span></span></b><!--[endif]--><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">la liberté individuelle </span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">: sans elle il ne peut exercer d’activité professionnelle. Elle est consacrée par les art 1 et 4 de la DDHC, mais surtout par l’art 66 de la Constitution de 1958. Cette notion de liberté individuelle peut être entendue de deux manières. Soit restrictive (droit de tout homme de n’être ni arrêté ni détenu en dehors des règles fixées par la loi), soit extensive ( en plus, liberté d’aller et venir, le respect de la vie privée, inviolabilité du domicile, plus largement encore, tout ce que la société n’a pas le droit d’empêcher). </span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">b)</span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span></span></b><!--[endif]--><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">le droit au respect du domicile professionnel </span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">: le droit au respect du domicile est consacré par l’art 8 de la CESDHLF, il concerne le domicile professionnel. Cette dernière interprétation a été avancée par la CEDH dans une décision du 30 mars 1989 (perquisition dans le domicile d’un individu, qui se trouvait être le siège des bureaux d’une société contrôlé par lui</span><span style="font-family:Wingdings;"><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">à</span></span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">ingérence dans le droit du respect au domicile). La reconnaissance de ce droit protège l’entrepreneur des visites et perquisitions intempestives qui porteraient atteinte à ses intérêts économiques. </span></p> <p class="MsoNormal"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Ces libertés morales doivent être complétées par des libertés d’ordre économique, car elles sont trop peu spécifiques.</span></p><p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Georgia, serif;"></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-top: 0cm; margin-right: 0cm; margin-bottom: 0.0001pt; margin-left: 72pt; text-indent: -18pt; font-family:'Times New Roman';font-size:12pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Georgia, serif;"><i>
<br /></i></span></p><p></p> <p class="MsoNormal"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">2- Les droits et libertés d’ordre économique</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;"><o:p><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></o:p></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 18pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Elles sont principalement de trois types :</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">a)</span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span></span></b><!--[endif]--><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">la liberté contractuelle</span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> : pour exercer une activité il faut contracter, c’est l’acte juridique le plus courant dans le monde du commerce et de l’industrie car il permet les échanges. Elle découle de l’autonomie de la volonté et se décompose en trois sous-libertés : celle de contracter ou de ne pas contracter, celle de choisir son contractant, celle de déterminer le contenu du contrat. La liberté contractuelle est renforcée par le consensualisme, règle selon laquelle l’échange des consentements suffit à faire naître le contrat. L’autonomie de la volonté permet à chacun de contracter, sans autres restrictions que celles imposées par la loi.</span><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"><o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">b)</span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span></span></b><!--[endif]--><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">la liberté d’entreprendre</span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> : meilleure garantie d’une activité commerciale, permet à toute personne à créer une entreprise dans le domaine de son choix et de la gérer au mieux pour ses intérêts. Principale composante : la liberté professionnelle couvre tous les aspects de l’activité économique (liberté d’établissement et d’installation, d’exercice ou d’exploitation de l’activité), elle est à rapprocher à la liberté contractuelle (expression concrète) atteinte trop importante du législateur à la liberté contractuelle constitue aussi une violation de la liberté d’entreprendre. La liberté d’entreprendre comprend aussi la liberté de concurrence.</span><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Elle est un des principes fondamentaux du droit public français, établie par le décret d’Allarde datant de mars 1791. Pourtant : liberté d’entreprendre n’a pas été reconnue immédiatement, la jurisprudence évoque surtout dans un premier temps la liberté du commerce et de l’industrie à laquelle étaient reliée la liberté professionnelle et la liberté contractuelle. Mais en 1982, le Conseil constitutionnel consacre cette liberté d’entreprendre et lui donne valeur constitutionnelle. La liberté d’entreprendre est restreinte afin de la concilier avec d’autre principes fondamentaux ou l’intérêt général. Les limites : - touchant la personne (incapacité, déchéance, interdictions) sont justifiées par la volonté de protéger l’intérêt général du commerce et la morale commerciale (qualifications requises pour certaines activités). </span><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">- </span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">touchant certaines activités, le commerce peut être défendu (défense nationale, ordre public, monopole d’état), ou soumis à une autorisation administrative (morale et ordre public pour les théâtres, cinémas,… ; la santé et la salubrité publique : labo d’analyse,… ; ou autre). D’autres commerces sont règlementés et contrôlés comme les pharmacies, les débits de boissons,…</span><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"><o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 36pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><b><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">c)</span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span></span></b><!--[endif]--><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">la liberté d’établissement, de prestation des services et de circulation des personnes</span></b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> : reconnu par le droit communautaire car le libre exercice des activités économiques est un des principes généraux de ce droit. Valeur supralégislative et effet direct, dans le marché intérieur. La liberté professionnelle est reconnue à l’art 15 de la Charte des DF de l’UE (proclamée le 8 dec 2000) et englobe la liberté d’exercer un travail salarié ou indépendant, de s’établir, de fournir et de recevoir des</span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">prestations de service dans un autre Etat membre.</span><b><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"><o:p></o:p></span></b></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">-</span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span></span><!--[endif]--><i><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">liberté de circulation des personnes</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">, principe fondamental du droit communautaire (« circuler et séjourner librement sur le territoire comm. »</span><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">Art 18 TUE). Permet la libre circulation des travailleurs entre autre.</span></p> <p class="MsoNormal" style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt;"><!--[if !supportLists]--><span><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">-</span><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> </span></span></span><!--[endif]--><i><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">liberté d’établissement</span></i><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> « poursuite effective d’une activité économique dans un autre Etat membre pour une période indéfinie », ce principe est consacré par les art 43 à 48 du TUE. Nécessité d’une activité économique indépendante, un établissement stable, et le déplacement d’un Etat membre à un autre</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Georgia, serif;"><i><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;">-</span><span class="Apple-style-span" style="font-size:small;"> liberté de prestation des services</span></span></i><span style="font-family:";"><span class="Apple-style-span" style="font-size:medium;"> complète ces deux principes, énoncée aux art 49 à 55 du TUE. Sont considérés comme services les prestations fournies contre rémunération (pas relatives à la circulation des marchandises, des capitaux ou des personnes). Mise en place de systèmes de reconnaissance mutuelle des diplômes pour palier les problèmes de reconnaissance de qualification (exemple des avocats européens qui peuvent exercer cette profession à l'étranger sous leur appellation d'origine). La liberté d'établissement se distingue de la liberté de prestation de service dans la mesure où l'établissement implique "un caractère permanent et continu".</span></span></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt;"><span class="Apple-style-span" style="font-family:Georgia, serif;"><span class="Apple-style-span" style="line-height: 19px; font-family:Verdana, sans-serif;font-size:13px;"></span></span></p><span class="Apple-style-span" style="font-family:Georgia, serif;"><p class="MsoHeading8"><b><span class="Apple-style-span" style="font-family: Verdana, sans-serif; font-size: 13px; font-weight: normal; line-height: 19px; "></span></b></p><b><p class="MsoHeading8"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; ">B)</span><span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; "> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; ">Les droits et libertés relatifs à l’activité de l’entrepreneur</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 117pt; text-indent: -18pt; "><b>1)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>Liberté de circulation des marchandises</b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><b>a)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>Le principe<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 180pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Principe établi par le traité de Rome art 23 à 30<span style="font-family: 'Times New Roman'; "></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 180pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Limitation des droits de douane</p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 180pt; text-indent: -18pt; "><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 180pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Suppression des restrictions quantitatives pour les importations et exportations (quotas) et des mesures équivalentes ralentissant le commerce (contrôle trop dur des marchandises à la frontière) (art 30 TUE)<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><b>b)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>Les exceptions<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 180pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Art 29 et 29 de la TUE : interdiction justifiée en cas de raisons valables dont celle de la <i>« protection industrielle et commerciale »</i><span style="font-style: normal; "> => conflit avec le droit fondamental de libre circulation. D’où condition concernant : mise en circulation du produit et licéité de cette circulation. Exemple : droit à la propriété intellectuelle doit permettre la récompense du titulaire ayant construit un réseaux commerciale stable d’où l’interdiction des contrefaçons.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal"> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 117pt; text-indent: -18pt; "><b>2)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>La liberté de circulation des capitaux :<o:p></o:p></b></p><p class="MsoBodyTextIndent" style="margin-left: 180pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Proclamation de l’interdiction de restriction aux mouvements de capitaux (en vue d’investir ou placer) et aux paiements (paiement ou achat) entre états membres. Avant nécessité d’une autorisation.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 180pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Limite en cas de « perturbation grave »</p><p class="MsoNormal"><o:p></o:p></p><h4 style="margin-left: 54pt; text-indent: -36pt; ">II)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span>Les droits et libertés accordés à l’entrepreneur dans la défense de son activité<o:p></o:p></h4><p class="MsoNormal" style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt; "><b>A)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>La protection jurisprudentielle du droit à un procès équitable devant les autorités administratives indépendantes<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 54pt; "><i>La décision Oury </i><span style="font-style: normal; ">: accusé de partialité, certaines « juridictions »(autorité de la concurrence, autorité des marchés financiers) ont été obligées de séparer la phase d’instruction et la phase de prise de décision (le rapporteur* n’assiste pas à la délibération). Mais l’appel reste dans le cadre d’une cour d’appel normale.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 54pt; "> <o:p></o:p></p><p class="MsoBodyTextIndent2" style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt; "><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; ">B)</span><span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; "> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; ">La protection légale du droit à un procès équitable devant les autorités administratives indépendantes :</span><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; "><o:p></o:p></span></p><p class="MsoBodyTextIndent3"><i>La décision Oury est à l’origine d’un décret pris en C.E </i><span style="font-style: normal; ">: modifie la réparation des rôles des differents intervenants au sein de l’ancienne COB ( plus d’impartialité et renforcement de son autorité).<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 54pt; ">La loi sur les NouvelleRegulationEconomique (NRE) et celle de la LME renforce ces exigences.</p><p class="MsoNormal"><o:p></o:p></p><h4>Section 2 : les droits et libertés opposés à l’entrepreneur</h4><p class="MsoHeading7"><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; ">I)</span><span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; "> </span></span><span class="Apple-style-span" style="font-weight: bold; ">Les droits et libertés des salariés</span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt; "><b>A)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>Les droits et libertés effectifs</b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 117pt; text-indent: -18pt; "><b>1)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>La liberté syndicale<o:p></o:p></b></p><p class="MsoBodyTextIndent">1884 consacre la liberté syndicale : liberté de créer un syndicat et liberté d’adhérer ou non à un syndicat. Constitution 1946 : principes constitutionnels de cette liberté.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 99pt; "> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 117pt; text-indent: -18pt; "><b>2)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>Le droit de grève<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 99pt; "><u>Limite</u> : alinéa 7 de la C° 46 « <i>le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent </i><span style="font-style: normal; ">». IL faut éviter que la grève nuise à l’intérêt général. Ainsi principe de continuité du service public. De plus obligation de conciliation a la liberté des prestations de service.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 99pt; "> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 117pt; text-indent: -18pt; "><b>3)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>Droit à la participation<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 99pt; ">« <i>Tout travailleur participe, par l’intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective de ses conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises » </i><span style="font-style: normal; ">(alinéa 8 préambule de la C° de 46). Le législateur défini les modalités, les partenaires sociaux les complètent.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal"><b> <o:p></o:p></b></p><p class="MsoHeading8">B)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span>Les droits-créances : le droit à l’emploi<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 54pt; ">Al 5 de 46 : « <i>chacun à<span> </span>le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi</i><span style="font-style: normal; "> ». Principe souvent nié car l’état n’a pas le pouvoir de fournir à tous un emploi. Plus un objectif qu’une réelle obligation. Mais peu favoriser certains groupes sociaux comme les jeunes avec l’utilistation de quotas.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal"> <o:p></o:p></p><h4 style="margin-left: 54pt; text-indent: -36pt; ">II)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span>Les droits et libertés des consommateurs<span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal; "></span></h4><h4 style="margin-left: 54pt; text-indent: -36pt; "><span class="Apple-style-span" style="font-weight: normal; ">A)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span>Les droits relatifs aux intérêts personnels des consommateurs</span></h4><p class="MsoHeading8"><o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 18.6pt; text-indent: 35.4pt; ">Protéger par<span> </span>- <span> </span><span> </span>des organismes de défense des consommateurs<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Des associations de consommateur (DGCCRF)<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Institut national de la consommation (INC)<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Code civil<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Code de la consommation<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>TUE article 153<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Dt comunotaire transposé par Loi Châtel<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal"> <o:p></o:p></p><h4 style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt; ">B)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span>Les droit relatifs aux intérêts économiques des consommateurs</h4><p class="MsoNormal" style="margin-left: 117pt; text-indent: -18pt; "><b>1)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>L’information du consommateur<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>information obligatoire par article L.111-1 et L.113-3 du C.C°<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Pour les contrats avec une clause tacite de reconduction* donne la possibilité de rétractation en vertu de l’art 136-1 du C.commerce<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Dt communautaire, directive 98/6 impose le suivie des produits sur code barre.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 126pt; "> <o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 117pt; text-indent: -18pt; "><b>2)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></b><b>La réglementation contractuelle<o:p></o:p></b></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 99pt; "><b>=></b><span style="font-weight: normal; "> La supériorité de l’entrepreneur (connaissance du produit etc…) sur le consommateur le contraint à rédiger un contrat valable.<o:p></o:p></span></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Consentement éclairé par écrit art 1108 du C.civ.<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Toutes les informations sur le produit<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Délai de réflexion<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Délai de rétractation (ex : 7 jours pour contract à longue distance)<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Le contrat peut être nulles en présence de clause « abusive » (déséquilibre)<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal"> <o:p></o:p></p><h4 style="margin-left: 72pt; text-indent: -18pt; ">C)<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span>Les droits relatifs à la santé et à la sécurité des consommateurs<o:p></o:p></h4><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>L. 221.1 du C.C° : sécurité pour la santé du consommateur en dehors du cadre contractuel<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Pouvant être contraire à l’art 28 du TUE, les mesures de sécurité prime pourtant sur la liberté de circulation des marchandises en vertu de l’art 30 du TUE (cas de protection de santé et de la vie..)<o:p></o:p></p><p class="MsoNormal" style="margin-left: 144pt; text-indent: -18pt; "><span style="font-family: 'Times New Roman'; ">-<span style="font: normal normal normal 7pt/normal 'Times New Roman'; "> </span></span>Pouvant être contraire à l’art 49 du TUE, les mesures de sécurité prime pourtant sur la libre prestation de service en vertu de l’article 46 du TUE (raisons d’ordre public / sécurité et santé publique)</p></b><p></p></span><p></p><!--StartFragment--> <p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="margin-left:81.85pt;mso-add-space: auto;text-indent:-18.0pt;mso-list:l2 level1 lfo1"><b><span lang="FR">A.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></b><b><u><span lang="FR">Les droits et libertés des concurrents.<o:p></o:p></span></u></b></p> <p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="margin-left:90.0pt;mso-add-space:auto; text-indent:-18.0pt;mso-list:l1 level1 lfo2"><b><span lang="FR">1.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></b><b><u><span lang="FR">Les règles de droit national.<o:p></o:p></span></u></b></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">La libre concurrence est assurée tant par le droit interne que par le droit communautaire. Elle assure à l’entrepreneur une concurrence saine tout en l’empêchant de fausser celle ci. Cette protection vise ç garantir le bon fonctionnement du marché et de la fixation des prix. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">C’est pourquoi les concentrations sont contrôlées. Les lois sur les nouvelles régulations économiques de mai 2001 concernent deux types de concentrations. D’une part les fusions créations d’autre part les acquisitions.
<br />La fusion consiste pour deux entreprises déjà existante de n’en former plus qu’une (L431-1 du code de commerce).
<br />L’acquisition est effective quand un agent économique exerce seul ou conjointement une influence sur l’entreprise par le droit de propriété ou de jouissance.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Les opérations de concentration sont soumises à l’approbation de l’autorité de la concurrence par notification. L’opération doit s’inscrire dans une fourchette de deux seuils. L’autorité peut alors interdire la concentration, la permettre ou enjoindre les parties à prendre certaines mesures pour conserver la concurrence.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Les pratiques anticoncurrentielles sont aussi prohibées. Par l’ordonnance du 1<sup>er</sup> décembre 1986 qui interdit l’entente entre entreprise et l’abus de position dominante. La loi du 1<sup>er</sup> juillet 1996 prohibe les prix abusivement bas. Les ententes illicites sont des accords ayant pour objet d’entraver le jeu de la libre concurrence (L420-1 du code de commerce).
<br />L’abus de position dominante inclus l’abus de position dominante mais aussi l’abus de dépendance économique. L’abus de position s’exprime par un refus de vente, des ventes liées ou des conditions de vente discriminatives (l420-2). L’abus de dépendance se divise en trois la dépendance d’assortiment (le commerçant ne peut pas se permettre de ne pas mettre en vente certain produit), la dépendance pour cause de relation d’affaire (survie d’une entreprise liée aux relations avec une autre) et la dépendance pour cause de puissance d’achat (la survie d’une entreprise ne dépend que des commandes d’une autre). Il peut exister des exceptions à ces règles, pour le progrès économique ou grâce à des textes législatifs ou réglementaires ou dans la jurisprudence comme pour la règle de raison : c’est une méthode qui consiste à établir un bilan concurrentiel de l’abus ou de l’entente avéré en comparant ses effets anticoncurrentiels et ses effets bénéfiques. L’article L420-4 du code du code du commerce exempte les pratiques « qui résultent de l’application d’un texte législatif ou d’un texte réglementaire. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">La loi prévoit cependant des sanctions contre les pratiques anticoncurrentielles. Des sanctions pécuniaire peuvent être prononcée par l’autorité de la concurrence. Des sanctions civiles et pénales sont mises en place. Jusqu'à 4 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende et la nullité rétroactive de la pratique anticoncurrentielle. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Il n’existe pas que la répression comme une procédure de clémence envers les participants à la pratique qui se dénonceraient les exempts partiellement ou totalement de sanction. La non contestation des griefs, lorsque l’entreprise reconnaît les faits et met un terme à la pratique, la sanction est diminuée (jusqu'à 90 %). Il est mis fin à la procédure par l’autorité de la concurrence si l’entreprise s’engage à faire cesser les pratiques anticoncurrentielles.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Les pratiques restrictives de concurrence sont prohibées même indépendamment d’une atteinte au marché. La revente à perte, le prix minimum imposé, le para commercialisme et les abus sont interdits.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">La revente à perte comporte un élément matériel (le prix d’achat > au prix de vente) et un élément intentionnel qui s’induit de l’élément matériel.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le prix minimum prohibé par 442-5 du code de commerce se caractérise par le fait d’imposer un caractère minimal au prix. Cette infraction est pénalement sanctionnée.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le paracommercialisme consiste à empêcher que des individus commercent sans en supporter les charges. Selon l’article L442-7</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">L’abus peut revêtir plusieurs formes, rupture dans préavis d’un contrat, déséquilibre contractuel clause abusive. L’abus débouche sur des dommages et intérêts.</span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Quant à la loyauté des concurrents, le droit de la concurrence limite les excès et les pratiques déloyales. Il faut noter que la concurrence déloyale ne contrevient ni a un texte ni aux contrats mais trouve son origine dans la jurisprudence et dans l’article 1382 du code civil, il faudra donc une faute un préjudice et lien de causalité. Selon Roubier il existe 4 actes de concurrence déloyale :</span></p> <p class="MsoListParagraphCxSpFirst" style="text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo3"><span lang="FR">-<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span><span lang="FR">le dénigrement : propos péjoratif à l’encontre du concurrent (le propos doit avoir un caractère péjoratif, faire l’objet d’une publicité, on doit identifier le concurrent)</span></p> <p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo3"><span lang="FR">-<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span><span lang="FR">la confusion : l’effet inverse, on s’approprie le succès du concurrent. Imitation en tout genre.</span></p> <p class="MsoListParagraphCxSpMiddle" style="text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo3"><span lang="FR">-<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span><span lang="FR">La désorganisation de l’entreprise, débauchage des employés ou désorganisation des moyens de production.</span></p> <p class="MsoListParagraphCxSpLast" style="text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo3"><span lang="FR">-<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span><span lang="FR">La désorganisation du marché vise tous les concurrents. </span></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le juge se prononce in abstracto. Le préjudice doit être avéré, comme la perte d’un avantage économique, la perte ou l’impossibilité d’augmenter la clientèle. Il existe aussi un préjudice moral selon l’arrêt de 1985 de la cour de cassation. Le préjudice pour exister peut ne pas être avéré mais résulter du trouble commercial engendré. La capacité compétitive de l’entreprise entre en considération tout comme la perte ou le gain de chiffre d’affaire. Le préjudice tend donc à se déduire de la faute. Le lien de causalité est souvent présumé. L’action en justice se déroule devant un tribunal de commerce ou un TGI (pour les entreprises non commerciales, sociétés civiles artisans ou libéraux). </span></p><p class="MsoNormal"><!--StartFragment--> </p><p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le parasitisme est le fait pour une entreprise de tirer profit d’une autre entreprise(notoriété, investissement intellectuel) définit comme un acte de concurrence déloyale par la cour de cassation le 26 janvier 1999.</span></p> <p class="MsoListParagraph" style="margin-left:90.0pt;mso-add-space:auto; text-indent:-18.0pt;mso-list:l0 level1 lfo1"><b><span lang="FR">1.<span style="font:7.0pt "Times New Roman""> </span></span></b><b><u><span lang="FR">Les règles de droit communautaire.<o:p></o:p></span></u></b></p> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le droit communautaire régit aussi la concurrence. Il interdit les ententes et les abus de position dominante (agir sans tenir compte de la concurrence en raison de sa position dominante sur un marché). Les concentrations sont prohibées les entreprises ont l’interdiction d’agir de concert pour rompre le jeu de la concurrence. Il s’agit de prises de control par fusion ou pas prise de participation directe ou indirecte, ou encore de la création d’entreprises communes. Tout cela à une dimension communautaire. Toutes les concentrations ne sont cependant pas répréhensibles seulement celles qui faussent la concurrence.</span></p> <!--EndFragment--> <p></p> <!--EndFragment-->
<br />Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-85059193041563433462009-10-24T07:41:00.000-07:002009-10-24T07:49:35.024-07:00Commission DarroisVoila un petit wall de videos pour ceux qui voudrait avoir un avis sur la commission Darrois (à étudier page 8 du livret de TD), un lien vers le <a href="http://www.justice.gouv.fr/art_pix/rap_com_darrois_20090408.pdf">rapport</a>, allez quelqu'un se dévoue pour faire un petit résumé de la video ou du rapport? ^^<div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;"><object class="dm_videowall logo_left" width="380" height="228" data="http://www.dailymotion.com/videowall/playlist/xwym3_Ministere_de_la_Justice_rapport-darrois&cols=4" type="application/x-shockwave-flash"></object></div></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-16773897695181504422009-10-24T03:12:00.001-07:002010-02-06T13:48:57.881-08:00Adresse d'un ServeurSur le site qui suit vous pourrez trouver des ébauches de cours mis en forme...<br /><br /> http://christian.adiceam.free.fr/<div>Christian</div><div><br /></div><div><i><br /></i></div>Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-80012963659157283962009-10-23T11:11:00.000-07:002009-10-23T11:26:41.267-07:00Article de rechercheEst ce que quelqu'un a les textes de la 1ere colle d'entretien ? Si oui ca serait cool de le poster directement ici (bien que ca risque d'etre un peu long) ou de mettre un lien vers google docs par exemple (pour ceux qui ne savent pas comment faire mais qui ont le texte à la limite mailez moi le texte je m'en occuperai le plus rapidement possible)<br /><br />JulienUnknownnoreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-48241399316616405752009-10-23T02:20:00.000-07:002009-11-02T11:25:44.401-08:00Chapitre 1 Introduction générale au droitEtant donné la très mauvaise qualité de ma prise de note sur ce cours je fais appel à une ame charitable pour mettre en ligne le sien...Unknownnoreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-918303691575480440.post-25281720216288303352009-10-23T01:46:00.000-07:002009-10-23T01:48:13.679-07:00Et c'est parti...<!--StartFragment--> <p class="MsoNormal"><span lang="FR">Le but du jeu est assez simple c’est de créer « une base de donnée » pour que chacun ait un appui dans son travail personnel. Donc en fait les versions en ligne seront le résultat des modifications successives apportées par tous les élèves de la classe. Donc si vous voyez qu’il manque un cours, une fiche ou n’importe quoi d’autre d’utile comme les textes pour les colles d’entretien (merci Lena) et bien n’hésitez pas postez ! Pour ce qui est de la question de la forme (par exemple on a presque tous une manière de ficher différente) c’est pas grave du tout c’est le fond qui compte et à chacun après de s’inspirer du travail réalisé pour le mettre « à sa sauce ». En plus j’imagine qu’en se divisant le travail comme ca on avancera tous plus vite.</span></p><p class="MsoNormal">A vous de mettre en place tout ce que vous voulez le code pour modifier le blog est sur votre boite mail ;)</p><p class="MsoNormal">Julien</p> <!--EndFragment-->Unknownnoreply@blogger.com0